S'abonner

Doit-on faire une ponction lombaire devant toute paralysie faciale suspecte de borréliose de Lyme chez l’enfant ? - 04/12/12

Doi : 10.1016/j.arcped.2012.09.016 
N. Blin-Rochemaure a, , B. Quinet b
a Service de neuropédiatrie, hôpital Raymond-Poincaré, AP–HP, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches, France 
b Service de pédiatrie générale, hôpital Armand-Trousseau, AP–HP, 26, avenue du Docteur-Arnold-Netter, 75012 Paris, France 

Auteur correspondant.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 8
Iconographies 1
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

Une maladie de Lyme doit être évoquée devant une paralysie faciale périphérique sans cause évidente chez un enfant en zone d’endémie, surtout si elle survient de mai à novembre, avec la notion d’un antécédent d’érythème migrant, de piqûre de tique ou d’exposition possible dans les semaines précédentes. La présentation clinique de cette borréliose diffère sensiblement chez l’adulte et l’enfant et selon l’origine géographique de l’infection. Ces particularités rendent difficiles l’interprétation et l’application des diverses recommandations de prise en charge de cette maladie. Les neuroborrélioses sont plus fréquentes en Europe qu’aux États-Unis et une méningite associée à la paralysie faciale est plus précoce et plus fréquente dans la population pédiatrique européenne. Chez un enfant présentant une paralysie faciale périphérique dans un contexte faisant suspecter une maladie de Lyme, il paraît donc nécessaire de réaliser une ponction lombaire afin d’étayer le diagnostic par une recherche de synthèse intrathécale d’anticorps spécifiques, parfois plus précoce que dans le sérum, et d’adapter ainsi les modalités du traitement antibiotique. Une antibiothérapie par voie systémique est recommandée s’il existe des anomalies du liquide céphalo-rachidien, la voie orale étant réservée aux paralysies faciales isolées. Le suivi est clinique avec une collaboration indispensable entre le pédiatre, l’infectiologue et l’oto-rhino-laryngologiste (ORL).

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Lyme borreliosis should be considered in any child affected with acute peripheral facial palsy without obvious cause in endemic areas, especially if it happens from May to November, with a history of erythema migrans, tick bite, or possible exposure during the previous weeks. The clinical appearance of Lyme borreliosis differs between adults and children and according to the geographical origin of the infection: therefore it is difficult to interpret and follow the recommendations for the management and treatment of this disease. Neuroborreliosis is more frequent in Europe than in the United States, and meningitis associated to facial palsy occurs earlier and is more frequent among the European pediatric population, too. When peripheral facial palsy occurs and there is suspicion of Lyme borreliosis, it seems necessary to perform a lumbar puncture in order to support the diagnosis with detection of intrathecal synthesis of specific antibodies, sometimes more abundant than in the serum, and thus to adapt the antibiotic therapy modalities. Parenteral antibiotherapy is recommended if any involvement is detected in the cerebrospinal fluid, while oral antibiotherapy should be prescribed for isolated facial palsies. Follow-up should be made according to clinical symptoms with a close collaboration between pediatricians, infection disease specialists, and ENT specialists.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Plan


© 2012  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 19 - N° 12

P. 1354-1361 - décembre 2012 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Anomalies du pénis chez l’enfant
  • M. Peycelon, B. Parmentier, C. Raquillet, J. Boubnova, T. Chouikh, C. Grosos, J.-F. Honart, A. Pichon, F. Auber, M. Larroquet, G. Audry
| Article suivant Article suivant
  • Prise en charge des enfants après ingestion de substances acides ou alcalines
  • E. Mas, A. Breton, A. Lachaux

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.