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Fréquence réelle des fractures fémorales ordinaires et atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires en France en se basant sur l’analyse des radiographies et des dossiers médicaux - 25/03/13

Doi : 10.1016/j.rhum.2012.10.006 
Constance Beaudouin-Bazire a, , Noémie Dalmas b, Julie Bourgeois c, Antoine Babinet d, Philippe Anract d, Christophe Chantelot e, Frédéric Farizon f, Florence Chopin c, Karine Briot a, Christian Roux a, Bernard Cortet b, Thierry Thomas c
a Service de rhumatologie, université Paris-Descartes, hôpital Cochin, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris, France 
b EA 4490, service de rhumatologie, CHU de Lille, 59037 Lille, France 
c Inserm U1059, service de rhumatologie, CHU de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne, France 
d Service de chirurgie orthopédique, université Paris-Descartes, hôpital Cochin, 75014 Paris, France 
e Service de traumatologie-orthopédie, CHU Lille, 59037 Lille, France 
f Centre d’orthopédie et de traumatologie, CHU de Saint-Étienne, 42055 Saint-Étienne, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Des fractures atypiques sous-trochantériennes et de la diaphyse fémorale (ST/DF) ont été rapportées chez des patients traités par bisphosphonates. Leur incidence a été déterminée à partir de l’analyse de registres en utilisant les codes internationaux. De ce fait, le but de notre étude a été d’estimer la fréquence réelle des fractures typiques et atypiques ST/DF, en se basant sur les données radiologiques et cliniques et en les comparant aux données des registres.

Méthodes

Dans les registres de trois grands hôpitaux universitaires français, les patients identifiés selon les codes diagnostiques de la classification internationale des maladies, dixième révision (ICD-10) comme ayant eu une fracture ST/DF ont été sélectionnés. La fréquence des fractures ordinaires et atypiques a été calculée après analyse des données des registres, des données radiologiques et des dossiers cliniques.

Résultats

Parmi les 4592 patients hospitalisés pour fracture fémorale sur une période de cinq ans, 574 ont été identifiés comme ayant une fracture ST/DF. Environ 47,7 % des fractures ST/DF ont été mal classées, particulièrement les fractures ST. Douze patients avaient une fracture atypique (4 % des fractures ST/DF) et 11 fractures avaient des caractéristiques radiographiques des fractures atypiques alors que l’analyse du dossier clinique a révélé qu’il s’agissait de fractures traumatiques ou pathologiques.

Conclusion

Les fractures atypiques ont une fréquence très basse. Du fait de leur rareté et de la non fiabilité des données des registres, le risque de fractures atypiques est très difficile à estimer de façon rétrospective. Une étude prospective est nécessaire afin de clarifier les facteurs de risque associés à ces fractures.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Fracture atypique, Données automatisées, Fracture de la diaphyse fémorale, Fracture sous-trochantérienne


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 80 - N° 2

P. 167-172 - mars 2013 Retour au numéro
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