Impact sur l’habitat de l’enfant atteint d’une affection respiratoire allergique du conseiller médical en environnement intérieur après deux visites successives à 6 mois d’intervalle - 21/11/13
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Résumé |
Introduction |
L’objectif de ce travail prospectif était d’étudier l’impact du Conseiller médical en environnement intérieur (CMEI) sur l’environnement intérieur de l’enfant allergique ainsi que le vécu des familles.
Méthodes |
Cinquante enfants âgés de 4 à 18ans présentant une affection respiratoire allergique (96 % d’asthmatiques) ont été inclus de mars 2011 à janvier 2012. Lors de la première visite, le CMEI donnait des conseils en fonction des résultats de son expertise. Une deuxième visite à 6 mois évaluait l’observance des recommandations. Un questionnaire de satisfaction était rempli par les parents.
Résultats |
Nous avons constaté une diminution significative de la présence d’acariens (p=0,0047), de traces d’humidité et de moisissures (p=0,0047), ainsi que de l’exposition aux composés chimiques (p=0,0047). Les habitudes de consommation du tabac ont été peu modifiées (p=0,083), de même que la présence d’animaux (p=0,3173). Dans 74 % des cas, les familles étaient très satisfaites de l’action du CMEI.
Discussion |
Ces résultats sont en accord avec l’étude de de Blay : la visite du CMEI permettait d’augmenter l’observance des recommandations de lutte anti-acariens. L’intervention visant à avertir les parents d’enfants asthmatiques sur les risques du tabagisme passif a été inefficace. Les conseils donnés par les CMEI sont mieux perçus par les patients que ceux énoncés par les équipes médicales.
Conclusion |
Une intervention ciblée au domicile des patients permet de réduire l’exposition aux acariens, à l’humidité et aux moisissures. Le rôle des CMEI est amené à se développer mais des études complémentaires sont nécessaires pour justifier leur activité (rapport coût-efficacité de leur intervention).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
The aim of this retrospective study was to assess the impact of a medical indoor environment counselor (MIEC) on the allergic child's indoor home environment, as well as the real-life experience of patients’ families.
Methods |
We enrolled 50 children (age, 4–18 years) with allergic respiratory illness (96 % asthmatics) from March 2011 to January 2012. During the first visit, the CMEI gave advice according to the results of the assessment. Home environmental exposures were assessed 6 months later. A satisfaction questionnaire was completed by the parents.
Results |
We found a significant decrease in the presence of house dust mites (P=0.0047), humidity, and molds (P=0.0047) as well as volatile organic compounds (P=0.0047). Smoking habits were not significantly changed (P=0.083), nor was the presence of domestic pets (P=0.3173). Over 74 % of the families were very satisfied with the CMEI's intervention.
Discussion |
According to de Blay's study, a home visit by the MEIC increased compliance with mite reduction. The intervention to advise parents of asthmatic children on the risks of passive smoking was ineffective in reducing their children's exposure to environmental tobacco smoke. The advice given by the MEIC was better understood by the patients than that expressed by the medical teams.
Conclusion |
A targeted home-based environmental intervention increased the compliance to mite, humidity, and mold reduction. The role of the CMEI will undoubtedly develop: follow-up studies are necessary to justify their activity (cost-efficacy ratio of their intervention).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 20 - N° 12
P. 1288-1295 - décembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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