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Échecs complets de fécondation après FIV ou ICSI : peut-on les prédire ? Conduite à tenir ? - 04/12/13

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2013.10.003 
M. Durand, C. Sifer
 Service d’histologie-embryologie-cytogénétique-CECOS, CHU Jean-Verdier, AP–HP, avenue du 14-Juillet, 93140 Bondy, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La survenue d’échecs complets de fécondation en fécondation in vitro (FIV) ou intra cytoplasmic sperme injection (ICSI) est un évènement rare. Chacune des six étapes physiologiques de la fécondation peut être défaillante. La cause d’un échec de fécondation est soit spermatique, soit ovocytaire. L’objectif de ce travail était de déterminer si la survenue de ces échecs complets de fécondation en FIV ou ICSI est prédictible, et de définir la stratégie ultérieure. Sur l’ensemble des tests spermiologiques disponibles, il apparaît que seuls, le test de fixation à la zone pellucide et le test de la réaction acrosomique sont relativement prédictifs d’un échec complet de fécondation en FIV classique. Aucun test ne permet à l’heure actuelle de prédire une cause ovocytaire. La stratégie retenue après un échec complet de fécondation lors de la première tentative de FIV est de proposer une ICSI ; ou bien de refaire une FIV si cet évènement survient au rang n+1, ou lorsque le nombre d’ovocytes inséminés était faible. Concernant l’ICSI, le faible nombre d’ovocyte micro-injecté est souvent en cause ; ainsi la stratégie retenue après un premier échec de fécondation en ICSI est de refaire une tentative d’ICSI après optimisation de la stimulation ovarienne. Lorsque la cause est spermatique, il est indiqué de tenter une ICSI modifiée avec utilisation de la pentoxifiline, ou une intracytoplasmic morphologically selected sperm injection (IMSI), parfois associée à une activation ovocytaire. En dernière solution, il peut être proposé le recours au don d’ovocytes.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

The occurrence of complete fertilization failure following conventional in vitro fertilization (IVF) or intracytoplasmic sperm injection (ICSI) is a rare event. Each of six physiological stages of the fertilisation can be failing. The cause of a fertilisation failure is either the spermatozoa, or the oocyte. The aim of this study was to determine if this event is predictable, and to define the later strategy. On all sperm tests available, it seems that only, tests of zona pellucida binding and acrosomique reaction are relatively predictive of a complete fertilization failure after IVF. No test allows at the moment to predict an oocyte contribution to unsuccessful fertilization. The strategy retained after a complete fertilization failure following the first attempt of IVF is to propose an ICSI; either to do an IVF if this event arises in the rank n+1, or when the number of inseminated oocytes was low. Concerning the ICSI, the low number of micro-injected oocyte is often in question; so the strategy retained following a first fertilization failure after ICSI is to perform a new ICSI attempt after optimization of the ovarian stimulation. When the cause is spermatic, it is indicated trying a modified ICSI with the use of pentoxifiline, or an intracytoplasmic morphologically selected sperm injection (IMSI), sometimes with assisted oocyte activation. In last solution, we can propose the ovum donation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Échec complet de fécondation, FIV, ICSI, IMSI, Activation ovocytaire

Keywords : Total fertilization failure, IVF, ICSI, IMSI, Oocyte's activation


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Vol 41 - N° 12

P. 727-734 - décembre 2013 Retour au numéro
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