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Réponses aux traitements de cinq cas de syndromes de Ribbing dont deux avec mutations faux-sens 466C>T du gène TGFB1 - 05/12/13

Doi : 10.1016/j.rhum.2012.12.016 
Anne Savoie a, François Gouin b, Yves Maugars a, Bertrand Isidor c, Catherine Larrose d, Jean-Marie Berthelot a,
a Service de rhumatologie, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01, France 
b Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, Hôtel-Dieu, CHU de Nantes, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01, France 
c Service de génétique médicale, CHU de Nantes, Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01, France 
d Centre de gestion des laboratoires, CHU de Nantes, Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Étudier la réponse aux traitements et les variations du gène TGFB1 chez cinq patient(e)s avec syndromes de Ribbing, au terme d’un recul d’au moins cinq ans.

Méthodes

Les cinq patient(e)s ont bénéficié d’une analyse en PCR et séquençage bi-directionnel des exons 1 à 7 du gène du TGFB1.

Résultats

Les quatre femmes et un homme, d’âge moyen 34ans au début des signes, partagent : de sévères douleurs des diaphyses (membres inférieurs surtout) avec hyperostose de celles-ci ; des hyperfixations de ces corticales, et parfois d’autres diaphyses, à la scintigraphie ; une atteinte soit asymétrique, soit asynchrone ; une longue durée d’évolution, les signes persistant malgré les traitements entrepris au terme du suivi (cinq à 18ans) ; un délai de plusieurs années entre les premiers signes et le diagnostic (deux à 15ans) ; une mutation hétérozygote faux-sens dans le second exon du gène TGFB1 (déjà décrite dans le syndrome de Camurati) chez deux patientes (c.466C>T : p.Arg156Cys), et seulement des polymorphismes très banals du gène TGFB1 pour les trois autres. Sur les cinq patients ayant été traités par bisphosphonates IV, un seul a tiré un net bénéfice de ceux-ci. Sur les trois patientes ayant été traitées par bolus de méthylprednisolone, deux ont été durablement améliorées par ceux-ci, mais non une des deux patientes avec mutation du gène TGFB1.

Conclusion

L’hétérogénéité des présentations, de la génétique, et des réponses aux traitements contribue à la difficulté du diagnostic des syndromes de Ribbing. Des études génétiques plus poussées seraient bienvenues.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Syndrome de Ribbing, Syndrome de Camurati-Engelmann, Sclérose diaphysaire multiple, Hyperostose, Bisphosphonate, Corticoïdes, TGF-bêta-1, Traitement


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 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 80 - N° 6

P. 599-605 - décembre 2013 Retour au numéro
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