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Méningo-encéphalite après vaccination anti-amarile : syndrome de YEL-AND - 26/03/14

Doi : 10.1016/j.arcped.2014.01.014 
M. Gerin a, , I. Wroblewski b, C. Bost-Bru a, M.-A. N’guyen a, T. Debillon b
a Clinique universitaire de pédiatrie, hôpital couple–enfant, 38000 Grenoble, France 
b Clinique universitaire de réanimation pédiatrique et médecine néonatale, hôpital couple–enfant, 38000 Grenoble, France 

Auteur correspondant. Clinique universitaire de pédiatrie, hôpital couple–enfant, avenue du Maquis-du-Grésivaudan, 38700 La Tronche, France.

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Résumé

La fièvre jaune est une zoonose due au virus amaril. Elle est transmise par un moustique présent dans les zones inter-tropicales d’Afrique sub-saharienne et d’Amérique du Sud. Elle entraîne chez l’homme une maladie fébrile pouvant évoluer vers la défaillance hépatique et rénale avec un syndrome hémorragique, parfois fatal. Le vaccin anti-amaril est un vaccin vivant atténué recommandé à toute personne de plus de 9 mois voyageant dans ces régions. Il comporte des effets indésirables bénins (syndrome viral post-vaccinal), des réactions allergiques et des effets indésirables graves viscérotropes (YEL-AVD) et neurotropes (YEL-AND). L’atteinte neurologique post-vaccinale auto-immune avec des signes neurologiques centraux (de type ADEM [acute disseminated encephalo-myelitis]) est définie par l’association : fièvre, céphalées, dysfonction neurologique, convulsions, pléiocytose et hyperprotéinorachie dans le liquide céphalorachidien (LCR), et démyélinisation multifocale à l’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale. La présence d’anticorps ou du virus dans le LCR, dans les 30jours suivant le vaccin est nécessaire au diagnostic, ainsi que l’élimination d’autres causes courantes d’encéphalopathies. Nous décrivons le cas d’un enfant de 4ans ayant présenté une encéphalopathie sévère à la suite d’un vaccin anti-amarile, d’évolution favorable. Le diagnostic a reposé sur la chronologie des signes cliniques et paracliniques et la présence d’anticorps anti-amarile dans le LCR. La prise en charge a consisté en un traitement symptomatique et l’injection d’immunoglobulines.

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Summary

Yellow fever is a vector-borne disease transmitted by an endemic mosquito in sub-Saharan Africa and tropical South America. It causes fever and possibly liver and renal failure with hemorrhagic signs, which may be fatal. The yellow-fever vaccine is an attenuated vaccine that is recommended for all travelers over the age of 9 months in high-risk areas. Adverse effects have been reported: minor symptoms (such as viral syndrome), hypersensitivity reactions, and major symptoms such as viscerotropic disease (YEL-AVD) and neurotropic disease (YEL-AND). The yellow-fever vaccine-associated autoimmune disease with central nervous system involvement (such as acute disseminated encephalomyelitis) associates fever and headaches, neurologic dysfunction, seizures, cerebrospinal fluid (CSF) pleocytosis, and elevated protein, with neuroimaging consistent with multifocal areas of demyelization. The presence of antibodies or virus in CSF, within 1–30 days following vaccination, and the exclusion of other causes is necessary for diagnosis. We describe herein the case of a 4-year-old child who presented with severe encephalitis consecutive to a yellow-fever vaccine, with favorable progression. Diagnosis is based on the chronology of clinical and paraclinical signs and the presence of yellow-fever-specific antibodies in CSF. The treatment consists of symptomatic treatment and immunoglobulin injection.

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Vol 21 - N° 4

P. 384-387 - avril 2014 Retour au numéro
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