Bilan d’extension des cancers du sein : résultats et conséquences cliniques - 15/05/14
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Résumé |
Introduction |
Un bilan d’extension est souvent réalisé lors du diagnostic de cancer du sein. Cependant, il n’y pas de consensus concernant les modalités et les conséquences à en tirer.
Patientes et méthodes |
Cent vingt-trois patientes asymptomatiques recevant une chimiothérapie adjuvante (91 patientes) ou néoadjuvante (32 patientes) pour un cancer du sein au centre Oscar-Lambret en septembre 2011 ont eu un bilan d’extension (59 par scanner thoraco-abdominopelvien+scintigraphie osseuse, 59 par TEP et 5 par les 3 examens) et ont été incluses dans notre cohorte. Le résultat de chaque examen était considéré comme normal, anormal mais typiquement bénin ou potentiellement malin. Dans ce cas, un examen complémentaire était réalisé pour confirmer le diagnostic. La patiente était considérée comme métastatique si les résultats de deux examens différents étaient concordants ou en cas de réponse à la chimiothérapie.
Résultats |
Neuf patientes (7,3 %) étaient métastatiques (1 stade 1, 4 stade 2 et 4 stade 3). Le bilan d’extension par scanner thoraco-abdominopelvien couplé à la scintigraphie osseuse a discriminé 5 patientes métastatiques avec un surdiagnostic de 33 lésions bénignes et 20 examens complémentaires de confirmation. De même, le bilan d’extension par TEP, plus coûteux, ne discriminait que 2 patientes métastatiques pour 15 lésions bénignes nécessitant 20 examens de confirmation.
Conclusion |
Ces résultats appuient les recommandations internationales de ne réaliser un bilan d’extension qu’à partir du stade IIIA. Le couple scanner-thoraco-abdominopelvien et scintigraphie osseuse doit être privilégié à l’heure actuelle comme bilan d’extension standard.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
Asymptomatic distant metastasis is often looked for at the time of initial diagnosis of early breast cancer. However, there is no consensus on when to perform it and on the consequences on the treatment.
Patients and methods |
One hundred and twenty-three asymptomatic women receiving systemic neoadjuvant (32 patients) or adjuvant treatment (91 patients) for breast cancer at the Oscar-Lambret center in September 2011 were considered. The staging imaging was a PET scan for 59 patients (pts), a CT scan and a bone scan for 59 patients and both for 5 patients. The result for each procedure was considered normal, abnormal but typically benign or potentially malignant. In this case, another imaging technique was carried out to confirm the suspected diagnosis. The patient was considered metastatic if the results of two different procedures were concordant and eventually in case of response to chemotherapy.
Results |
Nine pts were considered metastatic (9/125=7%). They were stage 1: 1, stage 2: 4 and stage 3: 4. The staging by CT, abdomen and pelvis scan coupled with bone scintigraphy discriminated five metastatic patients with overdiagnosis of 33 benign lesions and the need of 20 additional confirmatory tests. Similarly, the PET staging, more expensive, only discriminated two metastatic patients and 15 benign lesions requiring 20 confirmatory tests.
Conclusion |
These results support the international recommendations to make a staging from stage IIIA. The CT, abdominal and pelvic scan coupled with bone scintigraphy should be considered as a gold standard in breast cancer staging.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bilan d’extension, Cancer du sein, TEP, Scintigraphie osseuse, Scanner-thoraco-abdominopelvien
Keywords : Staging imaging, Breast cancer, PET, Bone scan, CT scan
Plan
Vol 42 - N° 5
P. 325-330 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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