It has been established that 20–30% of epilepsies are not controlled by antiepileptic drugs. Drug resistance is associated with several major problems, including prognosis, cognitive function, behavior, mortality, cost and quality of life. Apart from classic risk factors for drug resistance, such as neurological, psychiatric, imaging, EEG abnormalities, a high frequency of seizures before medical therapy and complex febrile convulsions, the potential role of multidrug transporters as well as their genetic control and the altered sensitivity of neuronal drug receptors has gained growing attention. In the future, pharmaceutical engineering may bypass these factors. To a certain extent, drug resistance may develop progressively in a neurobiological process and the control of this process could limit its development.

On admet que 20 à 30 % des épilepsies ne sont pas contrôlées par des médicaments antiépileptiques. La pharmacorésistance est associée à plusieurs problèmes majeurs, dont le pronostic, les fonctions cognitives, des troubles du comportement, la mortalité, le coût et la qualité de vie. Aux côtés des facteurs de risque « classiques » comme l’existence d’anomalies neurologiques, psychiatriques, radiologiques, EEG, un nombre élevé de crises avant traitement et des convulsions fébriles compliquées, c’est le possible rôle des transporteurs multidrogues et leur contrôle génétique ainsi qu’une modification de la pharmacosensibilité des récepteurs neuronaux qui sont actuellement explorés. Des interventions pharmacologiques pourront éventuellement permettre d’atténuer ou de supprimer l’impact de ces facteurs. Par ailleurs, la pharmacorésistance peut, dans un certain nombre de cas, se développer au cours d’un processus neurobiologique dont le contrôle peut être envisagé.