La place des lasers vasculaires dans la prise en charge de la rosacée est importante. Malgré le relativement faible nombre d’études reposant sur une bonne méthodologie, on peut considérer qu’elle est indiscutable. Deux lasers sont habituellement proposés : soit le laser à colorant pulsé, soit le laser KTP. Mais la principale discussion est le choix de la méthode de traitement, liée à la durée d’impulsion, photocoagulation ou photothermolyse sélectives.

La photothermolyse est plus efficace que la photocoagulation, surtout sur les télangiectasies très fines et l’érythrose, mais elle induit un purpura que certains patients n’acceptent pas. Le laser Nd-YAG doit être utilisé avec prudence, car il peut induire des cicatrices faciales atrophiques. Les lasers sont essentiellement efficaces sur les télangiectasies, éventuellement l’érythrose chronique. Ils sont rarement efficaces durablement sur les flushes, mais améliorent la qualité de vie des patients.

Les principales limites sont le manque d’efficacité, logique, sur les lésions inflammatoires, même si les patients constatent le plus souvent une amélioration de leur état, et le problème des récidives, qui apparaissent après quelques années.

The role of vascular lasers in the treatment of rosacea is important. Despite the relative low number of studies using an excellent methodology, one can consider that it is un-discussable. Two lasers are mainly used: pulsed dye lasers and KTP lasers. But the main discussion is the choice of the principle of treatment, related to the pulse duration, photocoagulation or selective photothermolysis. Photothermolysis is more effective, mainly on thintelangiectasias and diffuse erythrosis, but it induces purpura, and certain patients do not agree with those side effects. Nd-Yag lasers must be carefully used, because they can induce facial atrophic scars. They are rarely effective, with long lasting results, on flushes, but they improve the quality of life of patients.

Their main limit is the logical lack of efficacy on the inflammatory lesions, even if patients often notice an improvement of the disease. Recurrences are common after several years of follow up.