Cervical spine fractures in patients with ankylosing spondylitis: Importance of early management - 11/10/14
Fractures rachidiennes chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante : intérêt d’un traitement précoce
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Abstract |
Introduction |
Ankylosing spondylitis (AS) affects 0.5% of the population. Alteration of the biomechanical properties of the spine related to AS explains the high prevalence of traumatic vertebral fractures and risk of instability. At admission, 65% of patients present neurological signs. There are no reported studies regarding secondary neurological deterioration. The aim of this study was to evaluate the rate of secondary neurological deterioration before surgical treatment of spine fracture in a context of AS.
Methods |
This retrospective cases series consisted of patients admitted for traumatic cervical spine fractures or luxation in a context of AS between June 2007 and December 2012. Clinical status was evaluated using Frankel classification at time of trauma, at admission to the neurosurgery ward, as well as before and after surgery. Delay between trauma and admission, and between admission and surgery was recorded. Causes of morbidity, mortality and surgical management were discussed.
Results |
During the study period, seven patients were admitted for traumatic cervical spine fracture or luxation. All patients were autonomous before trauma. Between trauma and transfer to neurosurgery ward, the status of four patients worsened. Mean delay between trauma and admission was 12.9 days (range 1 to 60days). Between admission to neurosurgery ward and surgical treatment, two more patients worsened and only two patients remained autonomous. Mean delay between admission and surgery was 15.7h (range 2 to 24h). Neurological deterioration was due to both deterioration during transfer despite immobilization with a rigid cervical collar and failure of X-ray to reveal any fractures, in two and three cases respectively. After surgery, clinical status remained unchanged in two patients, four patients improved, and one patient worsened. Two patients died from respiratory failure a few days after surgery due to neurological deterioration. Five patients had a delayed diagnosis (>24h).
Conclusion |
Cervical spine fracture in AS is a serious condition with high instability. Our series emphasizes the necessity of early surgical treatment because of risk of secondary neurological deterioration in cases of delayed treatment. CT scan must be the gold standard for exploration of these patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La spondylarthrite ankylosante (SPA) touche 0,5 % de la population. Les fractures vertébrales traumatiques sont une complication fréquente de la SPA dues à une altération des propriétés biomécaniques du rachis. Ces fractures sont instables et s’accompagnent fréquemment de lésions neurologiques. Soixante-cinq pour cent des patients présentent un déficit neurologique à l’admission. À notre connaissance, il n’existe pas d’étude concernant la dégradation neurologique secondaire avant prise en charge de telles fractures. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de dégradation neurologique secondaire de ces patients avant traitement.
Méthodes |
Nous avons étudié de manière rétrospective 7cas consécutifs de fractures cervicales dans un contexte de SPA admis au service de neurochirurgie du CHU de Rouen entre juin 2007 et décembre 2012. Nous avons évalué le statut clinique par le score de Frankel au moment du traumatisme, de l’admission, avant et après traitement ainsi que le délai entre traumatisme et admission, et entre admission et chirurgie. Les causes de morbidité et mortalité ainsi que le type de traitement chirurgical étaient discutés.
Résultats |
Durant la période de l’étude, 7 patients ont été reçus au CHU de Rouen pour une fracture vertébrale cervicale dans un contexte de spondylarthrite ankylosante. Tous les patients étaient autonomes avant le traumatisme. Entre le traumatisme et l’admission dans le service de neurochirurgie 4 patients s’étaient aggravés. Le délai moyen entre le traumatisme et l’admission était de 12,9j (entre 1 jour et 60 jours). Cinq patients avaient un diagnostic retardé (>24h). Entre l’admission et le traitement chirurgical, 2 patients se sont aggravés et seulement 2 demeuraient autonomes. Le délai moyen entre l’admission en neurochirurgie et l’intervention était de 15,7h (entre 2h et 24h). Les causes de dégradation neurologique étaient : 2 détériorations pendant le transfert malgré une minerve rigide, et 3 fractures non diagnostiquées sur les radiographies. Après traitement, le statut clinique est resté inchangé chez 2 patients, 4 patients ont eu une récupération partielle et 1 patient s’est dégradé. Deux patients sont décédés d’une détresse respiratoire d’origine neurologique.
Conclusion |
Les fractures vertébrales cervicales chez les patients atteints de SPA sont une pathologie mettant en jeu le pronostic vital et fonctionnel. Notre série est en faveur d’un traitement rapide du fait du risque de détérioration neurologique. Le scanner du rachis est l’examen de première intention en cas de SPA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Ankylosing spondylitis, Spine fracture, Ankylosis Treatment
Mots clés : Spondylarthrite ankylosante, Fracture vertébrale cervicale, Traitement chirurgical
Plan
Vol 60 - N° 5
P. 239-243 - octobre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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