Do anti-inflammatory drugs worsen odontogenic cervico-facial cellulitis? - 01/11/14
Les anti-inflammatoires aggravent-ils les cellulites faciales d’origine dentaire ?
Summary |
Objective |
The aim of this prospective study was to determine the influence of anti-inflammatory drugs on the severity of odontogenic cellulitis in patients admitted to our hospital emergency unit.
Study design |
The study was made from April 30 to October 31 2006. The clinical and pharmacological data was prospectively collected at admission, during hospitalization, and during systematic follow-up. We first studied the whole population and then compared the 2 groups: patients having received anti-inflammatory drugs before admission or not.
Results |
Two hundred and sixty-seven patients were included. The only severity criterion significantly different between the 2 groups was spreading of cervical lymphangitis (P=0.028). None of the 4 studied parameters was identified as a risk factor for spreading of cervical lymphangitis in multivariate analysis: anti-inflammatory use (OR=5.99, 95%CI [0.71–50.88]), alcohol abuse (OR=4.00, 95%CI [0.66–24.12]), dental hygiene (OR=1.53, 95%CI [0.36–6.56]), and tobacco use (OR=0.27, 95%CI [0.57–1.28]).
Discussion |
The use of anti-inflammatory drugs during the initial phase of an odontogenic infection was not related to the severity of infection.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Le but de cette étude prospective a été de définir l’influence des anti-inflammatoires sur la gravité des cellulites d’origine dentaire admise aux urgences de notre hôpital.
Matériel et méthode |
L’étude a porté sur les patients admis du 30 avril au 31 octobre 2006. Pour chacun d’entre eux, les renseignements cliniques et pharmacologiques ont été colligés lors de leur admission, puis au cours de l’hospitalisation ou lors d’une consultation de contrôle systématique. Nous avons d’abord étudié la population dans son ensemble, puis nous avons effectué une comparaison de deux groupes : ceux ayant reçu des anti-inflammatoires avant l’admission et ceux n’en ayant pas reçu.
Résultats |
Parmi les patients, 267 ont été inclus. Le seul critère de gravité significativement différent entre les 2 groupes était la diffusion cervicale de type lymphangite (p=0,028). Aucun des 4 paramètres étudiés n’a été identifié comme facteur de risque prédictif d’une diffusion cervicale de type lymphangite en analyse multivariée : utilisation d’anti-inflammatoires (OR=5,99 ; IC95 % [0,71–50,88]), éthylisme (OR=4,00 ; IC95 % [0,66–24,12]), hygiène dentaire (OR=1,53 ; IC95 % [0,36–6,56]), tabagisme (OR=0,27 ; IC95 % [0,57–1,28]).
Discussion |
La gravité des cellulites faciales ou cervico-faciales d’origine dentaire n’est pas corrélée à un traitement initial par anti-inflammatoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Infection, Cellulitis, Anti-inflammatory agent
Mots clés : Infection, Cellulite, Anti-inflammatoires
Plan
Vol 115 - N° 5
P. e31-e36 - novembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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