Ostéosynthèse percutanée dans les fractures du rachis dorsolombaire : son intérêt et ses résultats à partir d’une série de 104 patients - 24/11/14
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Résumé |
Introduction |
La chirurgie minimale invasive du rachis s’est largement développée depuis quelques années, à partir de systèmes permettant des montages simples pour la chirurgie dégénérative, puis plus long pour la prise en charge des traumatismes.
Patients et méthode |
Nous rapportons notre expérience à propos de 104 patients de 2009 à 2013, d’âge moyen de 52ans avec une fracture dorsolombaire sans troubles neurologiques. La plupart de ces fractures sont à la charnière dorsolombaire (49 cas). Leur type est essentiellement des A3 (1 ou 2), A2.2, plus rarement B2 (6 cas) ou B1 (1 cas). Vingt-neuf patients ont bénéficié d’une cyphoplastie associée et 9 ont eu un temps antérieur complémentaire.
Résultats |
L’EVA préopératoire était à 7/10 et à la sortie à 2/10. La durée opératoire était à peu près identique à celui de la chirurgie ouverte. La cyphose locale était en moyenne à 13° en préopératoire, elle est passée à 6° en postopératoire et s’est maintenue à distance lors des contrôles, sauf dans 3 cas où une aggravation de la cyphose s’est produit lors du suivi avec une reprise par voie antérieure. Aucune infection, ni hématome n’ont été enregistrés dans cette série. La durée de séjour est inférieure de 2jours par rapport à la chirurgie ouverte effectuée dans la même période. Tous les contrôles sont faits par CT scan et ont montré un bon positionnement des vis dans les montages courts, pour les montages longs (9 cas) avec prise dorsale, 8 vis étaient mal positionnée sans nécessité de reprise. L’ablation de matériel à 1 an n’a jamais posé de problème (5 cas).
Conclusion |
Ces résultats sont comparables à ceux de la littérature Les avantages de l’ostéosynthèse percutanée sont nombreux ; diminution du taux d’infection, de l’agression musculaire et de leur dé-vascularisation. Les douleurs postopératoires sont moins importantes avec une récupération physique plus rapide. L’association avec la cyphoplastie apparaît très utile pour réduire la cyphose à pratiquement 0 et en participant à la disparition des douleurs. Le seul problème reste l’irradiation encore importante.
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Vol 60 - N° 6
P. 322-323 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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