Discordance d’expression du récepteur du facteur de croissance épidermique de type 2 (HER2) et des récepteurs hormonaux entre les lésions primitives de cancer du sein et leurs métastases cérébrales - 24/11/14
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Résumé |
Introduction |
Le mécanisme d’apparition des métastases cérébrales (MC) est complexe et concerne probablement plusieurs processus génétiques ou épigénétiques régulant plusieurs voies de signalisation. Peu de données sont disponibles sur l’expression différentielle de marqueurs moléculaires entre la tumeur primitive et sa MC. L’objectif principal était de comparer les caractéristiques moléculaires (récepteurs hormonaux et HER2) et génétiques des MC et des tumeurs primitives correspondantes.
Matériels et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective, exploratoire, à partir de matériel tumoral issu des pièces d’exérèse chirurgicales provenant de la tumeur primitive et de la MC, de patients porteurs d’un adénocarcinome mammaire confirmé par l’analyse anatomo-pathologique, inclus en paraffine, conservé en tumorothèque. Le niveau d’expression des récepteurs hormonaux et la surexpression de HER2, sur la lésion primitive et sur sa MC appariée étaient analysés par immunohistochimie. On définissait ainsi les sous-types moléculaires suivants : triple négatif ou basal [HER2 non surexprimé, RE–, RP–], HER2 [HER2 surexprimé et RE– et RP–], Luminal A [HER2 non surexprimé et RE+ou RP+] et Luminal B [HER2 surexprimé et RE ou RP+].
Résultats |
Quarante-quatre échantillons de MC, et exploitables pour l’analyse, étaient disponibles. La conversion des récepteurs hormonaux a été mise en évidence pour 11/44 échantillons de MC [25 %] pour RE et pour 6/44 cas [13,6 %] pour RP. Le niveau d’expression de HER2 était modifié au sein de la MC dans 6/44 cas [13,6 %]. Le changement de sous-type moléculaire a été mis en évidence dans 17 cas [38,6 %]. Il existait une différence significative pour le délai de survenue de la MC entre le groupe ne présentant pas de modification phénotypique pour aucun des items RE, RP ou HER2, [med=49,5 mois, moy=81,0, [7,8–236,4] et le groupe dont le phénotype de la MC différait de la tumeur primitive [med=27,5, moy=40,8, [0–197,3], [p=0,0244, IC 95=3,09–51,62, test de Mann–Whitney].
Conclusion |
Le principal intérêt de ce travail était la mise en évidence de modification de signatures moléculaires entre la tumeur primitive et la MC correspondante. Le délai de survenue de la MC apparaissait corrélé à la modification de statut phénotypique de la MC. Les analyses de l’ADN extrait mené par Next Global Sequencing devraient apporter des arguments en faveur du mécanisme physiopathologique sous tendant la survenue de MC.
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Vol 60 - N° 6
P. 332-333 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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