Maintien d’une réponse clinique à long terme avec le brodalumab (AMG 827) dans le traitement du psoriasis : résultats à 96 semaines d’une étude d’extension en ouvert - 24/11/14
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Le brodalumab (AMG 827), anticorps monoclonal inhibiteur du récepteur de l’interleukine 17 (IL17), a démontré son efficacité dans le traitement du psoriasis en plaque modéré à sévère. Cette étude a évalué l’efficacité à long terme et la tolérance du brodalumab chez les sujets issus d’un essai de phase 2 ayant reçu du placebo ou du brodalumab (70, 140 ou 210mg/2semaines ou 280mg/4semaines).
Patients et méthodes |
Dans cette étude d’extension en ouvert, les patients ont initialement reçu 210mg de brodalumab toutes les 2semaines. Suivant un amendement au protocole mis en place environ un an après l’inclusion, les sujets de≤100kg ont changé de traitement et reçu une dose de 140mg/2semaines à la visite suivante ; les sujets de>100kg ont été maintenus sous le traitement à la dose de 210mg/2semaines. Les critères d’évaluation ont inclus les scores PASI 75, PASI 90, PASI 100 et les événements indésirables (EI).
Observations |
Parmi les 181 patients inclus dans l’extension, 165 étaient encore dans l’étude à 48semaines (groupe 140mg, n=48 ; groupe 210mg, n=17) et 153 à 96semaines (groupe 140mg, n=105 ; groupe 210mg, n=48).
À 12semaines, 95,4 % des patients (IC 95 % : 91,2 ; 98,0) ont atteint le PASI 75, 85,1 % (79,0 ; 90,1) le PASI 90 et 62,9 % (55,2 ; 70,0) le PASI 100. À 48semaines, 93,3 % (IC 95 % : 88,4 ; 96,6) ont atteint le PASI 75, 83,0 % (76,4 ; 88,4) le PASI 90 et 61,8 % (53,9 ; 69,3) le PASI 100. À 96semaines, 89,5 % (IC 95 % : 83,6 ; 93,9) ont atteint le PASI 75, 78,4 % (71,1 ; 84,7) le PASI 90 et 52,9 % (44,7 ; 61,1) le PASI 100.
Durant les 96semaines de l’extension, 93,4 % des patients traités ont présentés des EI. Les EI les plus fréquents (≥10 % des patients) ont inclus rhinopharyngites (25 %), infections des voies respiratoires supérieures (18 %), arthralgies (13 %). Des EI de grade≥3 ont été rapportés chez 22 patients (12,2 %), des EI graves (EIG) chez 12 patients (6,6 %). Les EI reliés au traitement ont été rapportés chez 26,5 % des patients, dont 5 (2,8 %) avec un EI de grade≥3 et 3 (1,7 %) avec un EIG. Les EIG rapportés entre les semaines 48 et 96 ont inclus cholécystite aiguë, constipation (considérée comme reliée au traitement), polynéphrite et tumeur parathyroïde bénigne (n=1 pour chaque). Un EIG de type adénocarcinome oesophagien a été rapporté, ainsi qu’une rupture d’anévrisme aortique fatale, tous deux avant la semaine 48.
Discussion |
Lors de toutes les évaluations faites entre la semaine 8 et presque 2ans après le début du traitement par brodalumab, la majorité des patients a atteint le PASI 100. Les EI les plus fréquents ont compris des affections communes (par ex. rhinopharyngite, infection des voies respiratoires supérieures), principalement de grade≤2.
Conclusion |
Le rapport bénéfice/risque à long terme du brodalumab justifie de poursuivre les études chez les patients atteints de psoriasis en plaque modéré à sévère.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Brodalumab, Inhibiteur du récepteur de l’interleukine 17 (IL17), Psoriasis
Plan
Vol 141 - N° 12S
P. S478-S479 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?