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Validation des critères de classification ACR/EULAR 2010 – de la polyarthrite rhumatoïde en utilisant la nouvelle définition EULAR de l’érosion, dans la cohorte d’arthrites débutantes VErA - 02/12/14

Doi : 10.1016/j.rhum.2014.07.008 
Xavier Le Loët a, , Julia Nicolau b, Patrick Boumier c, Alain Daragon b, Othmane Mejjad b, Sophie Pouplin b, Charles Zarnitsky d, Olivier Vittecoq a, Patrice Fardellone c, Jean-François Ménard e
a Inserm U 905, service de rhumatologie, institut de recherche et d’innovation en biomédecine, hôpitaux de Rouen, CHU de Rouen, 76031 Rouen cedex, France 
b Service de rhumatologie, CHU de Rouen, 76031 Rouen cedex, France 
c Inserm U 1088, service de rhumatologie, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France 
d Le Hôpital Havre, 76400 Le Havre, France 
e Département de biostatistique, CHU de Rouen, 76000 Rouen, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Objectif

Valider les critères ACR/EULAR de 2010 de polyarthrite rhumatoïde (PR), en tenant compte de la définition récente de « maladie érosive », selon l’EULAR, sur 310 patients de la cohorte VErA (arthrites très précoces).

Méthodes

La pertinence des critères de 2010 a d’abord été testée en appliquant successivement de manière stricte ses trois éléments :1 synovite clinique/autre maladie (s)/score6/10 puis la grille d’érosion typique en l’absence d’un score6. Nous avons testé successivement : absence d’érosion (S1), plus d’une érosion (S2), maladie érosive selon la définition de l’EULAR (S3). Deux définitions de la PR ont été utilisées : diagnostic d’experts à 6ans et maladie érosive selon l’EULAR à 2ans.

Résultats

L’âge médian à l’inclusion était de 52ans ; la durée médiane de 4,2 mois. Les critères ACR/EULAR de 2010, prenant en compte la maladie érosive définie selon l’EULAR, appliqués à l’inclusion, permettaient de classer un nombre comparable de patients en utilisant les critères de 1987 (p=0,27). Avec le diagnostic d’experts à 6ans, un nombre plus important de patients étaient reconnus comme étant atteints de PR avec S2 qu’avec les critères ACR de 1987 (p<0,04). En revanche, la sensibilité et la spécificité montraient que les critères ACR/EULAR-S3 de 2010 donnaient des résultats légèrement plus performants que les critères de l’ACR de 1987 (non significativement). Sur les courbes ROC, un score6 permettait de classer correctement une PR. Lorsque l’érosion à 2ans selon l’EULAR était la référence, les critères de 1987 de l’ACR, les critères S1, S2 et S3 de 2010 donnaient des résultats comparables.

Conclusions

En utilisant la cohorte VErA, l’application stricte des critères ACR/EULAR de 2010 associés à la nouvelle définition de la maladie érosive de l’EULAR était légèrement (mais pas significativement) plus performante que les critères ACR de 1987.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Polyarthrite rhumatoïde précoce, Critères de classification, Érosion, Arthrite indifférenciée


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


© 2014  Société Française de Rhumatologie. Publié par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
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Vol 81 - N° 6

P. 478-482 - décembre 2014 Retour au numéro
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