Diversification alimentaire : idées reçues et preuves scientifiques - 19/02/15
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Résumé |
Les règles entourant la diversification doivent être basées sur des éléments scientifiques concrets. Il est maintenant bien établi que l’introduction des aliments ne doit plus être différée en cas d’antécédents familiaux d’allergie, tous peuvent être introduits entre 4 et 6 mois. Un apport protéique supérieur aux besoins recommandés est constant après la diversification, mais aucun effet délétère n’a été formellement identifié pour cet excès relatif de protéines. Probablement par adultomorphisme, une restriction des apports lipidiques est fréquente lorsque l’alimentation du nourrisson est diversifiée. Celle-ci est d’autant moins justifiée que les apports recommandés en lipides viennent d’être revus à la hausse. L’excès de produits sucrés doit être évité pour prévenir toute carence micronutritionnelle, mais il n’augmente en aucun cas le risque ultérieur d’obésité. Aucune mesure diététique lors de la diversification n’a démontré son efficacité dans la prévention ultérieure de l’obésité. Lorsque la consommation de laits infantiles diminue, la carence en fer menace les nourrissons et les jeunes enfants. Seule la consommation de lait de croissance et de viandes en quantité suffisante permet de la prévenir. Une meilleure information des professionnels de santé contribuerait à diminuer la diffusion de nombreuses idées reçues sur la diversification.
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Guidelines about complementary feeding should be evidence based. It is now clearly established that timing of the first introduction of solid food should not be delayed in allergy at-risk infants. All complementary food can be introduced between 4 and 6 months of age. After introduction of complementary foods, protein intakes are almost always higher than the recommended needs, but no deleterious effects have been demonstrated. The frequent restriction of lipid intakes after weaning is not justified, especially since recommended needs have been increased. Excess of sweetened foods should be avoided to prevent deficiencies, but it does not increase the risk of further obesity. No dietary intervention during weaning has ever demonstrated any efficacy in obesity prevention. Reduction of infants formulas consumption increases the risk of iron deficiency, which could only be avoided by growingup milk and meat consumption. A better information of health care practitioners may contribute to reducing the diffusion of erroneous opinions about complementary feeding in infants.
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Vol 17 - N° S5
P. S225-S228 - décembre 2010 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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