Pathophysiological characterisation of back pain generators in failed back surgery syndrome (part B) - 03/03/15
Identification physiopathologique des générateurs potentiels de la composante douloureuse lombaire dans les lombo-radiculalgies postopératoires (partie B)
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Abstract |
Introduction |
Low back surgery, including as many type of spine procedures as the multitude of failed back surgery syndrome (FBSS) etiologies, is not always the answer for patients with chronic low back pain. Paradoxically, although a patient is considered to present FBSS because he has already undergone spinal surgery, any new symptom in the back or deterioration of back pain must not be immediately attributed to FBSS, but could be related to another cause independently of the initial mechanical problem. The aim of this paper is to extensively review the potential back pain generators in FBSS patients and to discuss their respective roles and interactions in back pain pathophysiology.
Methods |
Literature searches included an exhaustive review of 643 references and 74 book chapters updated by searching the major electronic databases from 1930 to August 2013.
Results |
Nociceptive fibres innervating any of the back anatomical structures can all play a part in the pathogenesis of the low back pain component in FBSS. The main spinal pain generators are not only myofascial syndrome or muscle spasm but also the facets, the disc complex or a sagittal imbalance and should therefore be carefully reviewed. Only after these steps and appropriate imaging, would it be justified to irremediably diagnose the patient with a refractory chronic condition, requiring no further spine surgery and to propose “palliative” pain treatment options.
Conclusion |
Clinical investigations of the low back pain component in FBSS patients should be based on meticulous dissection of all potential triggers that could be a source of the nociceptive pain characteristics and possibly amenable to further aetiological treatment. Clinicians should therefore refine pain management strategies to ensure that the chronic nature of the pain becomes the guiding principle for multidisciplinary assessement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
La chirurgie lombaire ne constitue pas toujours la solution univoque et durable pour les patients souffrant de lombalgies chroniques réfractaires. Paradoxalement, dès lors qu’un patient a subi une chirurgie rachidienne, toute douleur lombaire est considérée comme partie intégrante d’un syndrome séquellaire étiqueté « lombo-radiculalgies postopératoires » (LRPO), correspondant au FBSS des Anglo-Saxons, alors que celle-ci peut être liée à une autre cause indépendante du problème mécanique initial. Le but de cet article est de décrire et d’analyser les générateurs potentiels de lombalgies chez les patients souffrant de LRPO et de discuter leurs rôles et interactions dans la physiopathologie de ces douleurs postopératoires.
Méthodes |
Les recherches bibliographiques ont inclus une revue exhaustive de 643 références et 74 chapitres de livres mis à jour en consultant les principales bases de données électroniques de 1930 à août 2013.
Résultats |
Une connaissance approfondie de l’anatomie rachidienne paraît essentielle pour la compréhension des mécanismes lésionnels à l’origine de douleurs lombaires postopératoires. Chaque fibre nociceptive innervant les ligaments des disques intervertébraux, les facettes articulaires ou la musculature paravertébrale peut détenir un rôle clé dans la pathogenèse de la composante lombaire des LRPO. Les principaux générateurs de douleurs rachidiennes par excès de nociception ne proviennent pas seulement d’un syndrome myofascial ou de spasmes musculaires, mais aussi d’hyperpressions facettaires, d’une dégénérescence secondaire du complexe disco-vertébral ou d’un déséquilibre sagittal. Ils doivent être examinés scrupuleusement et de manière systématisée. C’est seulement après cette étape et à l’appui d’imageries appropriées, qu’il paraît possible d’inscrire un patient dans le stade de la chronicité réfractaire et de conclure à l’absence de toute nouvelle indication chirurgie rachidienne à visée étiologique. Cette décision est irréversible et aboutira à proposer des traitements « palliatifs » pour tenter de juguler une partie des douleurs.
Conclusion |
Une dissection physiopathologique minutieuse de tous les générateurs potentiels de la composante lombaire résiduelle après chirurgie rachidienne est nécessaire pour prétendre à un traitement étiologique, en cas de douleurs réfractaires à composante nociceptive. La nature chronique et la complexité sémiologique de ces douleurs justifient une interaction multidisciplinaire pour bénéficier d’une analyse multi-angulaire et d’une prise en charge optimale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Low back pain, Failed back surgery syndrome, Back pain generators, Pathophysiology, Aetiologic treatment, Multidisciplinary management
Mots clés : Lombalgies, Lombo-radiculalgies postopératoires, Générateurs de lombalgies, Physiopathologie, Traitement étiologique, Approche muti-disciplinaire
Plan
Vol 61 - N° S1
P. S35-S44 - mars 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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