Clinical and echographic characteristics of patients exposed to fenfluramin or its derivatives: Results of a prospective, single-centre, observational study - 18/03/15
Summary |
Background |
Fenfluramine and its derivatives have been associated with significant risk of developing valvular heart disease but its exact prevalence and severity are still debated.
Aim |
To evaluate the clinical and echocardiographic characteristics of patients hospitalized in a cardiology centre and who had past exposure to these drugs.
Methods |
Between July 2011 and February 2012, patients admitted to the hospitalization and intensive care units at the University Centre of Montpellier, France were questioned about past exposure to fenfluramine or its derivatives. In patients who reported exposure, a questionnaire assessing prescribing patterns and medical history was proposed and echocardiography performed. All of the usual echocardiographic variables were analysed. We applied criteria from a French multicentre registry for diagnosis of drug-induced valvulopathy: leaflets and subvalvular apparatus thickening and retraction, leaflets loss of coaptation, no calcification, and no stenosis.
Results |
Ninety-five patients exposed to these drugs were included. The majority were female (n=62, 65.3%), 53.2% (n=50) had diabetes and 90.5% (n=86) were exposed to benfluorex. Mean treatment duration was 52.3months (95% confidence interval [CI] 39.0–65.6). Valvular regurgitations were observed in 64.0% of patients (n=57) while 19.8% (n=17) had pulmonary hypertension. Highly probable fenfluramine-induced regurgitations were present in 18.6% (n=16) of patients, possibly fenfluramine-induced regurgitations in 38.2% (n=34) of patients, and unlikely fenfluramine-induced regurgitations in 25.8% (n=23) of patients. Highly probable fenfluramine-induced regurgitations were mild to moderate in severity in all except three patients.
Conclusion |
Considering the frequency of probable or possible fenfluramine-induced regurgitations and in the absence of definite knowledge about the evolution of drug-induced valvular disease, systematic questioning about fenfluramine use may be advisable in hospitalized cardiac patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
La consommation de dérivés fenfluraminiques a été associée à un sur-risque de survenue de lésions valvulaires mais la prévalence et la sévérité de ces valvulopathies est encore discutée.
Objectif |
Évaluer les caractéristiques cliniques et échocardiographiques des patients hospitalisés en cardiologie et qui ont été exposés aux dérivés fenfluraminiques.
Méthodes |
Entre juillet 2011 et février 2012, les patients hospitalisés en cardiologie au centre universitaire de Montpellier (France) ont été interrogés quant à une exposition à un dérivé fenfluraminique. Un questionnaire était remis aux patients exposés afin de préciser les modalités de prescription et les antécédents médicaux. Une échocardiographie était réalisée et nous avons utilisé les critères du Registre multicentrique français pour le diagnostic de lésions valvulaires d’origine toxique liées à l’exposition aux dérivés fenfluraminiques : épaississement et rétraction de la valve et de l’appareil sous-valvulaire, défaut de coaptation, absence de calcification, et absence de sténose.
Résultats |
Quatre-vingt-quinze patients exposés aux dérivés fenfluraminiques ont été inclus. La majorité d’entre eux étaient des femmes (n=62, 65,3 %) ; 53,2 % (n=50) avaient un diabète sucré et 90,5 % (n=86) avaient été exposés au benfluorex. La durée moyenne de traitement était de 52,3mois (IC 95 % 39,0–65,6). Des fuites valvulaires ont été observées chez 64 % des patients (n=57), tandis que 19,8 % (n=17) avaient une hypertension artérielle pulmonaire. Les fuites valvulaires probablement imputables aux dérivés fenfluraminiques concernaient 18,6 % (n=16) des patients, les fuites valvulaires possiblement imputables 38,2 % (n=34) et les fuites valvulaires non imputables 25,8 % (n=23). Les fuites valvulaires probablement imputables étaient toutes de sévérité légère à modérée exceptée pour 3 cas.
Conclusions |
Étant donné la fréquence des fuites valvulaires probablement ou possiblement imputables aux dérivés fenfluraminiques et en l’absence de certitude quant au potentiel évotutif des lésions valvulaires d’origine toxique, la recherche systématique d’une exposition aux dérivés fenfluraminiques pourrait être envisagée en pratique quotidienne pour les patients hospitalisés en cardiologie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Benfluorex, Appetite-suppressants, Valve disease, Echocardiography
Mots clés : Benfluorex, Anorexigènes, Maladie valvulaire, Échocardiographie
Abbreviations : CI, EROA, LVEF, PAH, VHD
Plan
Vol 108 - N° 3
P. 172-180 - mars 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.