Les recommandations Afssaps de 2005 n’ont pas modifié la prise en charge parentale de la fièvre de l’enfant - 20/03/15
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Résumé |
Introduction |
La fièvre de l’enfant est fréquente. Souvent bénigne, sa prise en charge initiale incombe aux parents. Malheureusement, l’efficience parentale est médiocre. En 2005, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a réactualisé ses recommandations. Notre travail a eu pour but de comparer leur impact 1 puis 7ans après leur parution, en décrivant et en comparant les connaissances et le comportement des parents.
Matériel et méthode |
Cette enquête a été réalisée auprès de familles d’enfants scolarisés dans les écoles maternelles de l’agglomération messine 2012, 6ans après notre enquête de 2006. Le même questionnaire a été distribué afin d’évaluer les connaissances sur la prise en charge et les signes de gravité de la fièvre. Les résultats ont été traités selon le nombre d’enfants et la catégorie socioprofessionnelle de la famille.
Résultats |
En 2006, 1038 questionnaires avaient été exploités, et 1273 en 2012. Le seuil de fièvre n’était pas mieux connu en 2012. Le bain et découvrir l’enfant restaient les méthodes physiques dominantes. Le traitement reposait sur la pratique de l’alternance thérapeutique et l’usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les modalités d’administration des médicaments étaient bien maîtrisées en 2012 mais les causes et les motifs de consultation n’étaient pas mieux appréhendés. Les principales sources d’information étaient les médecins.
Discussion |
Le message diffusé depuis 2005 n’est pas efficace. Sa complexité n’a pas eu raison des anciennes croyances et des pratiques parentales inadaptées. Il faut organiser une campagne reposant sur un message simple et bref, plus à même d’être intégré par le grand public et harmoniser les pratiques médicales.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Fever in children is frequent. Often mild, initial care is the parents’ responsibility: medicinal treatments and medical consultations. Unfortunately, the efficiency of parental care is poor. Therefore, in 2005 the AFSSAPS updated its recommendations. One and 6 years after publication of the guidelines, this study rates their impact by describing and comparing parents’ knowledge and behavior when faced with fever in their children.
Material and methods |
This survey was conducted in families whose children were attending preschool in and near Metz (France) in 2006 and 2012. The same questionnaire was given to assess the knowledge, care, and symptoms of serious fever. The results were processed based on the number of children in the family and the family's socioeconomic category.
Results |
In 2006, 1038 questionnaires were distributed and 1273 in 2012. The fever threshold was not better known in 2012. Bathing and uncovering children remained the predominant physical methods used. Treatment was based on the use of ibuprofen and alternating treatments. However, the conditions of administering medication were well known to parents. The causes and motives for consultation were not better understood in 2012 however. The main source of information was physicians.
Discussion |
The message disseminated since 2005 has not been efficient. Its complexity has not eradicated old beliefs and inappropriate parental practices. A campaign based on a brief, simple message has to be organized, providing better chances of being assimilated by the public. Medical practices should be standardized.
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Vol 22 - N° 4
P. 352-359 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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