Tuberculose cutanée et érythème induré de Bazin : étude rétrospective de 13 cas - 04/04/15
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Résumé |
Introduction |
La tuberculose est la mycobactériose la plus fréquente dans le monde. La forme cutanée est rare dans les pays à faible endémie de tuberculose. L’apparition de plusieurs cas de tuberculose cutanée dans le service de dermatologie de l’hôpital d’Argenteuil durant les années 2011–2012 nous a fait nous interroger sur une possible recrudescence des tuberculoses cutanées en France métropolitaine. Argenteuil est situé dans le Val d’Oise (95), qui est au septième rang des départements français en termes d’incidence de la tuberculose. L’objectif était d’étudier l’évolution de la fréquence des cas de tuberculose cutanée dans l’hôpital et d’analyser les aspects cliniques, microbiologiques et thérapeutiques de ces observations.
Matériel et méthode |
Nous avons conduit une étude rétrospective de 2005 à 2012 par interrogation de la base de données PMSI de l’hôpital (code : A18.4). Les données épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été colligées. L’érythème induré de Bazin était considéré comme une forme de tuberculose.
Résultats |
Treize patients ont eu un diagnostic de tuberculose cutanée entre 2005 et 2012. Les aspects cliniques les plus fréquents étaient l’érythème induré de Bazin (n=6) et le scrofuloderme (n=3). Une preuve microbiologique n’a été apportée que dans quatre cas.
Discussion |
Le diagnostic reste difficile en raison des aspects cliniques variés et de la fréquence des formes paucibacillaires. Souvent, les examens paracliniques sont non spécifiques. Seul le test thérapeutique permet dans certains cas « d’affirmer » le diagnostic. La place des nouveaux outils diagnostiques ainsi qu’une définition anatomoclinique de l’érythème induré de Bazin admise par tous restent à définir.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Background |
Tuberculosis is the most common mycobacterial disease in the world. The cutaneous form is rare in low endemic countries. The occurrence of several cutaneous tuberculosis cases in our dermatology department during 2011–2012 led us to investigate whether there was a resurgence of cutaneous tuberculosis in France. The aim was to analyse changes in cutaneous tuberculosis and the related clinical, microbiological and therapeutic data.
Patients and methods |
We conducted a retrospective study in our hospital between 2005 and 2012 by querying the PMSI database (code: A 18.4). Epidemiological, clinical, paraclinical and therapeutic data were collected. Erythema induratum was regarded as a variety of cutaneous tuberculosis.
Results |
Thirteen patients presented cutaneous tuberculosis between 2005 and 2012. The most frequent clinical forms were erythema induratum of Bazin (n=6) and scrofuloderma (n=3). Microbiological evidence was provided in only 4 cases.
Discussion |
Diagnosis is difficult due to the varied clinical forms and to the relatively high frequency of paucibacillary forms. Further, the set of additional examinations is non-specific. In some cases, it is only therapeutic tests that allow diagnosis to be made. The place of new diagnostic tools must be clarified and a universally acceptable definition of erythema induratum devised.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tuberculose cutanée, Épidémiologie, Érythème induré de Bazin, Scrofuloderme, Mycobacterium tuberculosis
Keywords : Cutaneous tuberculosis, Epidemiology, Erythema induratum of Bazin, Scrofuloderma, Mycobacterium tuberculosis
Plan
Vol 142 - N° 4
P. 237-244 - avril 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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