Les clowns en réanimation pédiatrique : état des lieux en France - 17/06/15
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Résumé |
Historiquement, les clowns s’investissaient principalement dans des services de pédiatrie ou d’oncohématologie pédiatrique. Depuis quelques années, les clowns s’impliquent également dans des services de réanimation pédiatrique, au chevet des patients plus sévèrement malades. L’objectif de cette étude était de dresser un état des lieux des pratiques actuelles concernant l’implication des clowns dans les unités de réanimation pédiatrique, au sein des hôpitaux français. Il s’est agi d’un travail prospectif descriptif réalisé au mois de décembre 2013. Un questionnaire a été envoyé par courrier électronique aux 32 responsables d’unités de réanimation pédiatrique de France. Vingt-six questionnaires (81,2 %) ont été reçus complets. Onze provenaient d’unités de réanimation pédiatrique et 15 d’unités de réanimation mixtes (néonatales et pédiatriques). Treize unités (50 %) accueillaient des clowns. Les clowns intervenant étaient tous des comédiens professionnels et salariés, intermittents du spectacle. Tous avaient reçu une formation pour intervenir à l’hôpital. Aucun responsable ne s’est déclaré « insatisfait » de l’intervention des clowns dans son unité et 12/13 se sont déclarés « satisfaits » ou « très satisfaits ». Par ordre décroissant, ils attribuaient aux clowns un rôle de distraction des enfants, des parents, des soignants et un intérêt à encadrer les gestes douloureux. Les clowns semblent donc avoir une place dans les unités de réanimation pédiatrique, en dépit de l’environnement ultratechnique, de la gravité des malades et de la fragilité des familles qui les entourent.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
In recent years, in children's hospitals, clowns are involved in pediatric intensive care units (PICUs), at the bedside of the most severely ill children. This study is the first that addresses the work of professional clowns in the PICU. Its aim is to describe this practice in French hospitals.
Methods |
This study is a descriptive and prospective study conducted in December 2013 involving all the pediatric PICUs in French hospitals. A survey was emailed to all the PICU department heads in France.
Results |
Questionnaires were sent to 32 PICUs (21 pediatric and neonatal intensive care units and 11 pediatric intensive care units). The response rate was 81.2% (26 questionnaires completed). Among the 26 units that responded to the survey, clowns intervened in 13 of them (50%). Eight had an exclusive pediatric activity and five had both pediatric and neonatal activities. The clown visit was twice a week in six units and once in seven (missing data: one unit). The head doctor was satisfied or very satisfied in 92.3% of the cases (n=12/13). Medical clowns were trained and professional artists in all of the units. They worked in duo in most units (n=12/13) and solo in one unit. The clown rounds were preceded by a meeting with a healthcare worker in 12 of the 13 PICUs in which the clowns worked. They dialogued with a doctor in four and a nurse (or head nurse) in eight.
Discussion |
Prior to implementation, the clowns’ work should be understood, accepted, and supported by each PICU team, to be validated in the overall care plan for each child.
Conclusion |
Despite the severity of the situations met in the PICU, the instability of patients and the technical environment, clowning in PICUs appears to be a common and worthwhile practice in most French pediatric hospitals.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
☆ | Présentation préliminaire du travail : communication orale à la « First International Conference on Pediatric Hospital Clown: reflections on research and training », en octobre 2014 à Florence, Italie. |
Vol 22 - N° 7
P. 718-723 - juillet 2015 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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