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Prise en charge de l’ostéoporose après une fracture de l’avant-bras : analyse à partir d’une base de données de l’Assurance Maladie - 20/07/15

Doi : 10.1016/j.rhum.2015.01.004 
Florence Erny a, Aurélie Auvinet b, Delphine Chu Miow Lin a, Ambre Pioger b, Ken Haguenoer a, Philippe Tauveron c, François Jacquot c, Emmanuel Rusch a, Philippe Goupille a, Denis Mulleman a,
a Faculté de Médecine, université François-Rabelais de Tours, 37032 Tours cedex 01, France 
b Service de statistique de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie d’Indre-et-Loire, Indre-et-Loire, France 
c Cabinet de rhumatologie, centre de l’ostéoporose, 37000 Tours, France 

Auteur correspondant. Université François-Rabelais de Tours, Tours, France.

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Résumé

Introduction

Malgré l’avènement de moyens diagnostiques fiables et de médicaments efficaces, la prévention et le traitement de l’ostéoporose restent insuffisants en France. Nous avons évalué la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) et la prescription des médicaments anti-ostéoporotiques chez les femmes après une fracture de l’avant-bras.

Méthodes

Nous avons recueilli les données de remboursements de soins sur 2ans des femmes de plus de 50ans ayant fait une fracture de l’avant-bras entre le 1 août 2010 et le 30 juin 2012 grâce aux bases de données de l’assurance maladie. L’analyse a porté sur les patientes prises en charge en ambulatoire dans le secteur privé du département d’Indre et Loire.

Résultats

Nous avons identifié 250 fractures de l’avant-bras durant la période de l’étude. Douze femmes (4,8 %) avaient eu une DMO avant la survenue de la fracture et n’ont pas été incluses dans l’analyse. Chez les 238 patientes restantes, 24 (10,1 %) ont eu une DMO après une durée médiane de 4 mois après la fracture. Trente-deux femmes (13,4 %) recevaient déjà un médicament anti-ostéoporotique au moment de la fracture. Sur les 206 autres femmes, 14 (6,8 %) ont reçu un médicament après une durée médiane de 3,8 mois après la fracture. La délivrance de médicaments anti-ostéoporotiques était plus fréquente chez les femmes ayant eu une DMO que chez celles qui n’avaient pas eu de DMO après la fracture (8/19 soit 40,1 % versus 6/187 soit 3,2 % ; p<0,005).

Conclusion

Ce travail réalisé à l’échelon départemental suggère que seules 10 % des femmes de plus de 50ans en France ont une DMO après une fracture de l’avant-bras et que la réalisation de la DMO est associée à la délivrance de médicaments anti-ostéoporotiques.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Fracture de l’avant-bras, Ostéoporose, Densité minérale osseuse, Base de données médicale


Plan


 Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais la référence anglaise de Joint Bone Spine avec le DOI ci-dessus.


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Vol 82 - N° 4

P. 253-256 - juillet 2015 Retour au numéro
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  • L’effet du tocilizumab sur la densité minérale osseuse, les taux sériques de Dickkopf-1 et des marqueurs du remodelage osseux chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde
  • Karine Briot, Stéphanie Rouanet, Thierry Schaeverbeke, Fabien Etchepare, Philippe Gaudin, Aleth Perdriger, Muriel Vray, Ghislaine Steinberg, Christian Roux
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  • Syndrome d’activation macrophagique au cours d’une polyarthrite rhumatoïde contractant une hépatite E au cours d’un traitement par tocilizumab
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