S'abonner

L’artériolopathie calcifiante urémique et non urémique : urgence diagnostique et thérapeutique - 08/09/15

Doi : 10.1016/j.annder.2015.06.009 
G. Perceau
 Service de dermatologie, hôpital Robert-Debré, CHU de Reims, avenue du Général-Koenig, 51092 Reims cedex, France 

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

pages 7
Iconographies 5
Vidéos 0
Autres 0

Résumé

L’artériolopathie calcifiante (AC), souvent nommée aussi calciphylaxie, est une pathologie de mauvais pronostic. Elle se rencontre principalement chez les patients insuffisants rénaux chroniques (IRC), en particulier hémodialysés (HD), où elle est nommée artériolopathie calcifiante urémique (ACU), mais aussi en dehors de cette situation où elle est nommée artériolopathie calcifiante non urémique (ACNU). Elle correspond à une microangiopathie artériolaire thrombosante cutanée en rapport avec des dépôts calciques fins de la média associés à une hyperplasie de l’intima des artérioles dermiques et hypodermiques. Elle évolue en 2 phases : une phase silencieuse d’installation des anomalies artériolaires, puis souvent à la faveur d’éléments déclenchants, une phase symptomatique avec apparition brutale de placards ischémiques nécrotiques cutanés. Il existe plusieurs formes cliniques : proximales, distales et mixtes en fonction de la localisation préférentielle des lésions. Le pronostic est sombre, en raison de complications septiques et de l’atteinte d’autres organes. Son diagnostic repose sur le terrain, la clinique, les examens biologiques et la biopsie cutanée avec coloration de Von Kossa. La physiopathologie est de mieux en mieux connue et complexe, faisant intervenir un produit phosphocalcique élevé, une hyperparathyroïdie mais aussi d’autres facteurs (inflammation, facteurs pro-calcifiants, facteurs inhibiteurs de la calcification, troubles de la coagulation, traumatismes). Son traitement est multidisciplinaire et médico-chirurgical.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Calcific arteriopathy (CA), also commonly known as calciphylaxis, is a disease carrying a poor prognosis. It is seen primarily in patients with chronic renal insufficiency (CRI), particularly those on haemodialysis (HD), where it is referred to as uraemic calcific arteriopathy (UCA), but it also occurs outside this setting, in which case it is known as non-uraemic calcific arteriopathy (NUCA). It is caused by thrombotic cutaneous arteriolar microangiopathy associated with fine calcium deposits in the media associated with hyperplasia of the intima of the dermal and hypodermal arterioles. Its course comprises two phases: a silent phase in which the arteriolar abnormalities begin, followed by a symptomatic phase, frequently triggered by specific factors, with sudden appearance of necrotic ischaemic plaques on the skin. Several clinical forms exist, proximal, distal and mixed, depending on the main site of the lesions. The prognosis is poor due to septic complications and the involvement of other organs. Diagnosis is based on the patient's history, clinical examination, laboratory examinations and skin biopsy with Von Kossa staining. The physiopathology, which is complex and is becoming increasingly well understood, involves high phosphorous and calcium levels and hyperparathyroidism, as well as other factors (inflammation, factors promoting or inhibiting calcification, coagulation disorders and traumatisms). Treatment involves a multidisciplinary and medical-surgical approach.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Artériolopathie calcifiante urémique, Artériolopathie calcifiante non urémique, Calciphylaxie, Nécrose cutanée

Keywords : Uraemic calcific arteriopathy, Non-uraemic calcific arteriopathy, Calciphylaxis, Skin necrosis


Plan


© 2015  Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Ajouter à ma bibliothèque Retirer de ma bibliothèque Imprimer
Export

    Export citations

  • Fichier

  • Contenu

Vol 142 - N° 8-9

P. 506-512 - août 2015 Retour au numéro
Article précédent Article précédent
  • Actualité sur la prise en charge du pyoderma gangrenosum en 2015
  • P. Modiano
| Article suivant Article suivant
  • Diagnostic des acrosyndromes vasculaires
  • P. Senet

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.

Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.

Déjà abonné à cette revue ?

Mon compte


Plateformes Elsevier Masson

Déclaration CNIL

EM-CONSULTE.COM est déclaré à la CNIL, déclaration n° 1286925.

En application de la loi nº78-17 du 6 janvier 1978 relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés, vous disposez des droits d'opposition (art.26 de la loi), d'accès (art.34 à 38 de la loi), et de rectification (art.36 de la loi) des données vous concernant. Ainsi, vous pouvez exiger que soient rectifiées, complétées, clarifiées, mises à jour ou effacées les informations vous concernant qui sont inexactes, incomplètes, équivoques, périmées ou dont la collecte ou l'utilisation ou la conservation est interdite.
Les informations personnelles concernant les visiteurs de notre site, y compris leur identité, sont confidentielles.
Le responsable du site s'engage sur l'honneur à respecter les conditions légales de confidentialité applicables en France et à ne pas divulguer ces informations à des tiers.


Tout le contenu de ce site: Copyright © 2024 Elsevier, ses concédants de licence et ses contributeurs. Tout les droits sont réservés, y compris ceux relatifs à l'exploration de textes et de données, a la formation en IA et aux technologies similaires. Pour tout contenu en libre accès, les conditions de licence Creative Commons s'appliquent.