CO 10 : Mycoses superficielles : aspects épidémiologiques et cliniques en milieu hospitalier à Cotonou de 2005 à 2014 - 28/05/16
Résumé |
Introduction |
Les mycoses superficielles sont fréquentes en zones tropicales et représentent le premier motif de consultation dans de nombreux pays africains. L’objectif de cette étude était de documenter le profil épidémiologique et clinique des mycoses superficielles dans le service de Dermatologie du Centre National Hospitalier et Universitaire de Cotonou.
Matériel et Méthodes |
L’étude était rétrospective et descriptive sur 10 ans et a inclus tous les nouveaux patients chez qui un diagnostic clinique de mycose superficielle a été retenu.
Résultats |
Sur les 10787 nouveaux patients reçus durant la période d’étude, 1037 présentaient une mycose superficielle correspondant à une prévalence de 9,6%. Le sex-ratio était de 1. La moyenne d’âge était de 32,5 ans Les principaux facteurs favorisants identifiés étaient : utilisation abusive des savons antiseptiques (20,4%) et usage à visée cosmétique de produits dépigmentants (12,7%). Trois groupes cliniques étaient retrouvés : dermatophytoses (41,1%), candidoses cutanéo-muqueuses (30,1%) et pityriasis versicolor (28,8%). Les épidermomycoses (85,9%) étaient réparties en dermatophytoses de la peau glabre et des plis (33,5%), pityriasis versicolor (28,8%) et candidoses des plis (23,6%). Les onychomycoses (8,8%) étaient soit de suspicion candidosique (5,8%) ou soit dermatophytique (3%). Les teignes représentaient 4,6% de l’ensemble des mycoses superficielles et la candidose muqueuse 0,4%.
Conclusion |
Les mycoses superficielles étaient fréquentes dans le service de dermatologie de Cotonou. Pour réduire leur prévalence un changement dans les habitudes cosmétiques est nécessaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Mycoses superficielles, facteurs favorisants, Benin
Plan
Vol 143 - N° 4S1
P. S24 - avril 2016 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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