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Optimisation du dépistage de la dénutrition au CHI de Villeneuve-Saint-Georges dans le service d’orthopédie - 16/06/16

Doi : 10.1016/j.nupar.2016.04.056 
É. Barsam 1, , V. Vautrin 2, A.M. Soudant 3, P. Gabriel 4, T. Nunes 5
1 Réanimation, CHI, Villeneuve-Saint-Georges, France 
2 Qualité gestion des risques, CHI, Villeneuve-Saint-Georges, France 
3 Diététique 
4 Réanimation/anesthésie, CHI, Villeneuve-Saint-Georges, France 
5 Orthopédie, CHI, Villeneuve-Saint-Georges, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction et but de l’étude

La prévalence de la dénutrition hospitalière en France est en moyenne de 50 %. Les indicateurs IPAQSS du CHIV ont révélé que les poids notés dans les dossiers respectivement en 2011 et 2013 étaient 80 % et 96 %. Néanmoins le service qualité a réalisé un focus en orthopédie qui a retrouvé un dépistage pour le niveau 1, de 3 % en 2012, et 16 % en 2013. C’est dans ce contexte qu’une évaluation des pratiques professionnelles en orthopédie a été réalisée fin 2013, sur une population ciblée (fracture de l’extrémité du col du fémur chez les patients de plus de 70ans). L’objectif de l’étude est de majorer le dépistage de la dénutrition dans le service ainsi que la sensibilisation des personnels.

Matériel et méthodes

Avant de débuter l’étude, les chirurgiens et paramédicaux ont bénéficié d’un cours sur la dénutrition et ses conséquences. Le service d’orthopédie a acquis une chaise pesante et il a été décidé de peser les patients à H48, après leur ostéosynthèse. Puis le groupe de travail s’est appuyé sur un outil institutionnel de dépistage de la dénutrition créé par le Clan. Le poids, la taille, l’IMC et la perte de poids ont été renseignés par les infirmiers. Le dosage d’albumine a été complété par le chirurgien. En fonction des items, le chirurgien cochait ou non la case de dénutrition. Si le patient était dénutri, il a demandé un régime hyperprotidique et hypercalorique dans un premier temps et une consultation diététique. Parallèlement, ce dépistage a été couplé à celui des escarres (Braden) et a bénéficié d’une diffusion institutionnelle de 2012 à 2014 dans tous les services de l’hôpital et en début 2014 en orthopédie (programme ARS « Sauve ma peau »).

Résultats

Les pourcentages de poids notés dans les dossiers en orthopédie de niveau 1 étaient respectivement : 2012 : 3 % ; 2013 : 16 % ; 2014 : 60 %. Les consultations diététiques et la consommation de compléments nutritionnels oraux ont aussi été majorées. Par ailleurs, le taux d’albumine consigné dans le dossier ne l’est pas assez souvent par le chirurgien mais par l’infirmier. Il a été décidé d’étendre le dépistage de la dénutrition aux autres patients du service d’orthopédie. Depuis l’institution d’un protocole Braden-dénutrition, une extension du dépistage de la dénutrition a été notée au sein des différents services du CHIV (indices IPPAQS). Néanmoins, il est important de resensibiliser régulièrement les équipes médicales et paramédicales.

Conclusion

Le dépistage de la dénutrition tend à être optimal au sein du CHIV. Néanmoins, il doit être couplé à des actions de focus afin de poursuivre l’identification des services qui ne se sont pas encore approprié la démarche. Nous ne pouvons pas encore faire d’analyse sur les bénéfices attendus tels que la DMS.

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Vol 30 - N° 2

P. 129-130 - juin 2016 Retour au numéro
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  • État des lieux de l’évaluation de l’état nutritionnel dans des services de soins gériatriques du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud-Alsace
  • T. Toze, Y. Groc, Y. Passadori, A. Pradignac
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  • État nutritionnel et prise en charge de la dénutrition protéino-énergétique : focus sur les patients de 3 services de médecine et axes d’amélioration
  • M. Pagani, S. Coursier, M. Bourdelin, J. Barbeys, S. Chalumeau, H. Bontemps

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