Profil épidémiologique des affections dermatologiques de 1981–2017 : expérience du service de dermatologie de CHU Tlemcen (Ouest Algérie) - 28/04/18
Résumé |
Introduction |
Établir un bilan nous conduit à réfléchir sur la dermatologie, sur les malades sur les dermatologues, réunis comme les trois côtés d’un triangle et comme eux inséparables.
Matériel et méthodes |
Nous avons étudié les dossiers et registres de 655 000 patients qui ont consulté dans notre service durant 36 ans sur une période s’étalant de 1981 (date d’ouverture du service) à juin 2017.
Observations |
Activité globale : l’activité globale du service est dominée par quatre grandes types de pathologie :
– Les troubles de la différenciation épidermique (dominés essentiellement par le psoriasis) avec 66,1 % ;
– les dermatoses infectieuses (surtout des dermatoses infectieuses non spécifiques et les mycoses « Onyxis et mycoses de la peau glabre et des plis, les teignes ») avec 21,5 % ;
– les eczémas et dermatoses spongiformes (eczémas surtout) avec 10,4 % ;
– les dermatoses tumorales (surtout les tumeurs bénignes, essentiellement les kystes épidermiques) et les tumeurs malignes (surtout carcinomes basocellulaires et épidermoïdes [spinocellulaires]) avec 0,02 %.
Résultats |
La pathologie cutanée est aussi vaste que variée. Représentés par : 41 % de femmes, 33 % d’homme et 26 % d’enfants.
Discussion |
La pathologie cutanée est aussi vaste que variée. Le psoriasis semble la pathologie la plus fréquente. Les études épidémiologiques sont nécessaires pour planifier la politique de santé, donner une information bien adaptée sur les spécificités locales et nationales, et améliorer les programmes de recherche.
Dans les pays du Maghreb |
La pathologie est commune au Maghreb avec quelques variantes cependant.
Conclusion |
La pathologie cutanée est aussi vaste que variée.
Les études épidémiologiques sont nécessaires pour planifier la politique de santé, donner une information bien adaptée sur les spécificités locales et nationales, et améliorer les programmes de recherche. Il est donc nécessaire d’augmenter et de réactualiser nos connaissances sur la fréquence des maladies cutanées à partir de sources déjà disponibles, espérant que notre travail et notre contribution seront un outil pour les enquêtes futures.
Enfin, comme le précise Poincare « on fait de la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres. Mais une accumulation de faits n’est pas plus une science qu’un tas de pierres n’est une maison ». Il faut donc une initiation à la démarche scientifique et une synthèse de l’information médico-scientifique ayant pour objectif l’amélioration de la pratique dermatologique et de la qualité des soins.
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Vol 145 - N° 4S
P. A31 - mai 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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