Syndrome de Stevens-Johnson à la lymécycline (Tétralysal®) - 27/03/08
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Introduction |
Les toxidermies graves aux cyclines sont rares. Nous rapportons l'observation d'un syndrome de Stevens-Johnson à la lymécycline.
Observation |
Une femme de 22 ans a développé un syndrome de Stevens-Johnson, au dixième jour d'un traitement par lymécycline prescrit pour une acné. Elle avait reçu avant l'hospitalisation une corticothérapie orale pendant 4 jours. Elle avait des érosions buccales et génitales sévères et un décollement cutané initialement estimé entre 5 et 7 p. 100 de la surface corporelle, puis s'étendant progressivement sur une période de 27 jours sur 20 à 30 p. 100 de la surface corporelle. L'histologie cutanée montrait une nécrose totale de l'épiderme. Une cicatrisation des lésions a été obtenue 34 jours après l'arrêt de la lymécycline.
Conclusion |
Le risque de toxidermie bulleuse grave secondaire à l'administration de cycline est l'un des plus faibles parmi les antibiotiques. L'évolution prolongée pendant un mois après l'arrêt de la lymécycline est surprenante compte tenu de sa demi-vie courte. Elle pourrait être liée à la prise d'une forte corticothérapie générale, comme décrit dans quelques observations.
Stevens-Johnson syndrome due to lymecycline. |
Background |
Reports of severe drug-induced bullous reactions to tetracyclines are rare. A case of Stevens-Johnson syndrome in a patient treated with lymecycline is reported herein.
Case report |
A 22 year-old woman with acne was referred for Stevens-Johnson syndrome occurring ten days after starting lymecycline. The patient was initially treated with high doses of corticosteroid. She presented with severe oral and vulvar erosions and erosive cutaneous lesions involving 5 to 7% of the body surface area. Erosive cutaneous lesions progressively extended to 20-30% of the body surface area for a 27-day period. Histological analysis of a skin biopsy showed epidermal necrolysis typical of toxic epidermal necrolysis. Epithelialization of mucosal and cutaneous lesions was achieved 34 days after lymecycline withdrawal.
Conclusion |
Stevens-Johnson syndrome is an extremely rare reaction to lymecycline. The prolonged development of skin lesions seen here after lymecycline withdrawal despite the short half life of the drug is surprising. It could have been due to use of strong systemic corticosteroids, as described in certain other case reports.
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 134 - N° 5
P. 461-463 - mai 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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