Palliative esophageal stent placement using endoscopic guidance without fluoroscopy - 29/04/08
Emmanuel Ben Soussan [1],
Michel Antonietti [1],
Stéphane Lecleire [1],
Guillaume Savoye [1],
Frédéric Di Fiore [1],
Bernard Paillot [1],
Pierre Michel [1],
Philippe DucrottÉ [1],
Eric Lerebours [1]
Voir les affiliationsLe traitement palliatif des cancers de l'œsophage par mise en place d'une prothèse œsophagienne sous contrôle endoscopique seul |
Objectif |
L'accès à une salle de radioscopie est limitée dans certains centres et peut conduire à un retard de prise en charge ou à un transfert du malade pour la pose d'une prothèse œsophagienne. Le but de cette étude a été d'évaluer l'innocuité et l'efficacité de la pose d'une prothèse œsophagienne sous contrôle endoscopique seul par un nasogastroscope.
Malades et méthodes |
D'octobre 2002 à juin 2004, la pose palliative d'une prothèse œsophagienne métallique expansive couverte (Ultraflex à libération proximale; Boston Scientific Microvasive) a été évaluée chez 33 patients consécutifs sous contrôle endoscopique seul avec un nasogastroscope (5,9 mm). Les indications comprenaient une néoplasie sténosante de l'œsophage (N = 26), une compression extrinsèque maligne (N = 2) et/ou une fistule œso-respiratoire d'origine maligne (N = 5).
Résultats |
La pose d'une prothèse sous contrôle endoscopique seul a été possible chez 30/33 (90%). Des complications sont survenues dans 11 cas. Les complications précoces (≪ 7 jours) comprenaient le décès d'un malade d'une embolie pulmonaire massive, des douleurs rétrosternales intenses nécessitant un traitement morphinique (N = 2) et un RGO persistant malgré la prise d'antisécrétoires. Les complications tardives comprenaient: une obstruction de la prothèse par des aliments, un envahissement tumoral extra-prothétique (N = 5) traité par pose d'une nouvelle prothèse (N = 4) ou par coagulation au plasma argon (N = 1) et une fistule œso-respiratoire à 4 mois à l'extrémité proximale de la prothèse. La dysphagie était améliorée chez tous les patients à 48 heures. Le score moyen de dysphagie était de 3,1 avant la pose et de 1,2 à 1 mois.
Conclusion |
La pose d'une prothèse œsophagienne à libération proximale sous contrôle endoscopique seul avec un nasogastroscope est une procédure sûre et efficace qui permet de pallier la carence de certains centres en matériel de radioscopie et évite l'exposition aux rayons X.
Aims |
Fluoroscopy is not available in every endoscopic unit. This situation leads to delays in treatment or to transfer of patients to other centres for stent insertion. We assessed safety and effectiveness of expandable esophageal metal stent placement under endoscopic control without fluoroscopy using a thin gastroscope.
Patients and methods |
From October 2002 to June 2004, thirty-three consecutive patients have been included for esophageal stent placement under endoscopic control alone with a nasogastroscope (5.9 mm). A proximal release covered stent (Ultraflex; Boston Scientific Microvasive) was used. Indications were malignant esophageal stricture (N = 26), malignant extrinsic compression (N = 2 ) and esophago-respiratory neoplastic fistulae (N = 5).
Results |
Stent placement using endoscopic control alone was successful in 30/33 (90%) patients. Complications occurred in 11 patients. Early complications (≪ 7 days) included one death from pulmonary embolism, severe retrosternal pain needing transient morphinic treatment (N = 2) and GERD despite antisecretory therapy (N = 1). Late complications included: food impaction (N = 1), tumour overgrowth-related obstruction of the stent (N = 5) and one late esophago-respiratory fistula at 4 months at the proximal end of the stent. Relief of dysphagia was obtained for all patients at 48 hours and dysphagia score decreased from 3.1 before stent to 1.2 at 1 month (P ≪ 0.05).
Conclusion |
Expandable esophageal stents can be accurately and safely placed using endoscopy with a thin gastrosocope. This method obviates the requirement of fluoroscopic access, lacking in many centres, and avoids exposure to X-ray.
Plan
© 2005 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 29 - N° 8-9
P. 785-788 - août 2005 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.