Étude de la valeur diagnostique des anticorps antipérinucléaires et antikératine (aussi appelés antifilaggrine) pour distinguer la polyarthrite rhumatoïde débutante de la pseudopolyarthrite rhizomélique - 01/01/01
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Résumé |
Objectifs. Déterminer la prévalence et la signification des anticorps antipérinucléaires (APN) et antikératine (AKA), dans un groupe de patients atteints de pseudopolyarthrite rhizomélique (PPR) et/ou de maladie de Horton (MH), et évaluer leur utilité pour distinguer la polyarthrite rhumatoïde (PR) débutante, de la PPR en pratique clinique. Patients et méthode. Quatre-vingt patients ayant une PPR et/ou MH ont été comparés à 44 patients âgés de plus de 50 ans, admis durant la même période pour le diagnostic de PR. Tous les patients ont eu un examen clinique et paraclinique standardisé et ont été suivis deux ans. Résultats. Quatorze patients (17,5 %) du groupe PPR et/ou MH avaient des APN à un taux ≥ 1/80 mais seuls six (7,5 %) avaient un taux > 1/80. Il n'y avait aucune différence significative entre les groupes de patients avec et sans APN. Nous n'avons jamais retrouvé d'AKA chez ces patients. Les APN et les AKA avaient une moins bonne valeur diagnostique que les facteurs rhumatoïdes (sensibilité = 60 %, spécificité = 91 %, efficience = 77 %) pour le diagnostic de PR contre PPR mais la combinaison des FR et des APN augmentait la spécificité (96 %) du test. Conclusion. La prévalence des APN à un taux ≥ 1/80 est élevée dans la PPR et/ou MH mais n'excède pas 7,5 % à un taux > 1/80 et ne détermine pas de sous-groupe de patient particulier. Nous n'avons jamais retrouvé d'AKA chez ces patients. Les facteurs rhumatoïdes sont les plus performants pour le diagnostic de PR du sujet âgé mais leur association avec les APN augmente la spécificité.
Mots clés : anticorps antifilaggrine ; antipérinucléaire et antikératine ; maladie de Horton ; polyarthrite rhumatoïde ; pseudopolyarthrite rhizomélique.
Abstract |
Objectives. To determine the prevalence and meaning of the antiperinuclear factor (APF) and antikeratin antibodies (AKA) in a group of patients with polymyalgia rheumatica (PMR) and/or giant cell arteritis (GCA) and to evaluate the usefulness of APF and AKA in distinguishing early rheumatoid arthritis (RA) from PMR/GCA in everyday clinical practice. Methods. Eighty patients with PMR and/or GCA were compared with 44 patients older than 50 years and admitted during the same period for evaluation of a possible diagnosis of RA. All the patients underwent a standardized evaluation including a physical examination and diagnostic investigations. Follow-up was 2 years. Results. Fourteen (17.5%) patients in the PMR/GCA group had APF in titers = 1/80, but only six (7.5%) had titers > 1/80. No significant differences were found between the subgroups with and without APF. None of these patients had detectable AKA. As compared to rheumatoid factors (RF), APF and AKA showed poorer performances (sensitivity, 60%; specificity, 91%; efficiency, 77%) for diagnosing RA versus PMR/GCA. Combining RF and APF resulted in increased specificity (96%). Conclusions. The prevalence of APF in titers = 1/80 was high in PMR/GCA, but few patients (7.5%) had titers > 1/80. Presence of APF was not associated with specific features. All these patients were negative for AKA. RF has the best performance characteristics for diagnosing RA in older patients; RF combined with APF was more specific than RF alone.
Mots clés : antifilaggrin antibodies ; antikeratin antibodies ; antiperinuclear factor ; giant cell arteritis ; polymyalgia rheumatica ; rheumatoid arthritis.
Plan
Vol 68 - N° 7
P. 595-600 - juillet 2001 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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