Pushed monocanalicular intubation. Pitfalls, deleterious side effects, and complications - 05/11/11
Summary |
Purpose |
To present our experience with pushed monocanalicular nasolacrimal intubation in the management of 90 consecutive cases of nasolacrimal outflow obstruction.
Materials and method |
This paper reports a non-randomized study of 90 consecutive cases treated with a pushed Monoka intubation system (Masterka™). A metal guide is placed inside a silicone tube rather than being attached at the distal end of the tube, as done with traditional pulled intubations. Three probe lengths are available: 30, 35, and 40mm.
Surgical procedure |
The silicone stent was pushed into a punctum, canaliculus, and nasolacrimal duct by means of the guide. After passing through the valve of Hasner and reaching the nasal floor, the guide was then delicately withdrawn while remaining oriented along the axis of the lacrimal sac and duct. Throughout this phase, the anchoring plug was held in contact with the punctum. Three study groups were set up chronologically: group 1: endo-DCR procedures done with Masterka insertions under endoscopic observation. Group 2: Masterka insertions done with endoscopic guidance. Group 3: blind Masterka insertions without endoscopic guidance. The patients in groups 2 and 3 were selected on the information obtained by lacrimal probing. Only cases with mucosal nasolacrimal stenoses were included. All patients had surgery under general anesthesia with mechanically assisted ventilation (groups 1 and 2) or spontaneous ventilation (group 3). The anchoring plug was inserted into the punctum and vertical canaliculus, either by pulling on the probe (group 1) or using an inserting instrument.
Results |
A total of 90 pushed Monoka intubations were done. Endoscopic examination (groups 1 and 2) demonstrated visually that the pushed intubation method was effective. In none of the 28 cases did the silicone bunch up when the guide was withdrawn.
Degree of difficulty |
This was dependent upon proper selection for pushed Monoka intubation; the length of the probe and confirmation that there no false passage was created. The pushed intubation technique was only slightly more difficult than a simple lacrimal probing. The average operating time, excluding the anesthetic procedures, was respectively 5min (group 2) and 4min (group 3).
Complications during surgery |
There were no anesthetic or general problems observed in the three groups. Epistaxis was also not noted.
Postoperative complications |
Fifteen percent (13/90). The 13 complications noted were: two cases of canaliculitis, one intracanalicular migration, eight probes that disappeared, one keratitis, and one case of involuntary removal by the patient.
Deleterious side effects |
Tearing with the probe was in place was noted in 21.1% of the cases (19/90). This tearing disappeared as soon as the probe was removed in 50% of these cases (10/19).
Functional Results |
Overall, the success rate (absence of epiphora, absence of mucous discharge) was 90% (81/90) with an average follow-up period of 19 weeks (Range, 1 day to 60 weeks). Two cases were lost to follow-up at day 1 and day 7. Group 1: 90.9% (20/22 cases; average age: 65 years, with an average follow-up period of 24 weeks). Group 2: 100% (6/6 cases; average age: 3.1 years, with an average follow-up period of 14 weeks). Group 3: 88.3% (53/60 cases excluding the two cases that were lost to follow-up; mean age: 2.3 years, with an average follow-up period of 16 weeks).
Conclusions |
From a technical perspective, pushed nasolacrimal intubation is much simpler than the traditional pulled types of nasolacrimal intubation. The anesthetic procedure required is the same as that for a late probing procedure, but the functional results are better. The Masterka is an alternative to simple late probing in the treatment of mucosal nasolacrimal stenoses in patients of over 12 months of age.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Matériels et méthode |
Il s’agit d’une étude non randomisée de cas consécutifs. La sonde employée est une Monoka poussée (Masterka™). Le guide de pose est placé à l’intérieur du silicone et non dans son prolongement comme dans les intubations classiques dites « tirées ». Il existe trois longueurs de sonde : 30, 35 et 40mm.
Mise en place |
La sonde était poussée à l’intérieur des voies lacrymales par le guide de pose jusqu’à franchir largement la sténose lacrymo-nasale. Son ablation se faisait par voie canthale. Il était retiré en tirant très doucement sur son manchon tout en restant dans le grand axe du sac lacrymal. Durant toute cette phase, la tête de fixation devait rester au contact du méat lacrymal. Trois groupes on été constitués chronologiquement : groupe 1 : endo-Dcr. Groupe 2 : intubation canaliculo-nasale sous guidage endoscopique. Groupe 3 : intubation canaliculo-nasale à l’aveugle. Les patients des groupes 2 et 3 étaient sélectionnés par un sondage lacrymal. Seules les sténoses lacrymo-nasales muqueuses étaient retenues. Tous les patients ont été opérés sous une anesthésie générale avec ventilation mécanique assistée (groupe 1 et 2) ou avec ventilation spontanée (groupe 3). La tête de fixation était engagée dans le canalicule vertical, soit par traction sur la sonde (groupe 1) soit à l’aide d’un pose-clou-dilatateur à usage unique (groupes 2 & 3).
Résultats |
Quatre-vingt-dix « Pushed Monoka » ont été placés consécutivement. L’examen endoscopique (groupes 1 et 2) montrait que cette intubation poussée était effective. Dans aucun des 28 cas, le silicone ne se rétractait lorsque l’on retirait le guide de pose.
Difficultés |
La sélection des bonnes indications, le choix de la longueur de sonde et la vérification de l’absence de fausse-route reposent sur le sondage lacrymal sur table. La technique de l’intubation poussée est à peine plus difficile qu’un sondage lacrymal. La durée opératoire moyenne, hors procédure d’anesthésie, était respectivement de 5 (groupe 2) et 4minutes (Groupe 3).
Complications peropératoires |
Aucune complication générale ou épistaxis n’ont été observées dans chacun de ces trois groupes.
Complications postopératoires |
Quatre-vingt-cinq pour cent (77/90) des cas n’ont présenté aucune complication. Les 13 complications se répartissaient en : deux canaliculites, une migration intracanaliculaire, huit disparitions de sonde, une kératite et une ablation involontaire par le patient.
Effets indésirables |
Un larmoiement sonde en place a été noté dans 21,1 % des cas (19/90). Ce larmoiement disparaissant dès l’ablation de la sonde, une fois sur deux (10/19).
Résultats fonctionnel |
Globalement le taux de succès (Disparition du larmoiement, absence de sécrétion) est de 90 % (81/90) avec un recul moyen de 19 semaines (Extrêmes : 1 jour et 60 semaines). Groupe 1 : 90,9 % de succès (20/22 cas ; âge moyen : 65ans ; recul moyen : 24 semaines). Groupe 2 : 100 % de succès (6/6 cas ; âge moyen : 3.1ans ; recul moyen : 14 semaines). Groupe 3 : 88,3 % de succès (53/60 cas, en excluant deux cas perdus de vue après la visite de j1 et de j7 ; âge moyen : 2,3ans ; recul moyen : 16 semaines).
Conclusions |
Techniquement, la mise en place d’une intubation lacrymo-nasale poussée est plus simple qu’une intubation lacrymo-nasale classique. La procédure anesthésique nécessaire est la même que celle d’un sondage tardif simple mais les résultats fonctionnels sont meilleurs. Dans le traitement des sténoses lacrymo-nasales muqueuses au delà de l’âge de 12 mois, la Masterka constitue une alternative aux sondages tardifs.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Epiphora, Congenital nasolacrimal duct obstruction, Dacryostenosis, Lacrimal probing, Late probing, False passage, Lacrimal surgery, Lacrimal intubation, Monocanalicular
Mots clés : Larmoiement, Larmoiement de l’enfant, Imperforation lacrymo-nasale congénitale, Sondage lacrymal, Sondage tardif, Fausse-route, Chirurgie lacrymale, Intubation lacrymale, Intubation monocanaliculaire
Plan
Parts of the material in this text were previously presented at the 116e Société française d’ophtalmologie, on 8–10 May 2010. |
Vol 34 - N° 9
P. 597-607 - novembre 2011 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.