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Syndrome des ovaires polymicrokystiques : une pathologie à risque obstétrical ? - 06/02/14

Doi : 10.1016/j.gyobfe.2014.01.001 
A. Bruyneel a, S. Catteau-Jonard a, C. Decanter a, E. Clouqueur b, C. Tomaszewski a, D. Subtil b, D. Dewailly a, G. Robin a,
a Service de gynécologie endocrinienne et médecine de la reproduction, hôpital Jeanne-de-Flandre, centre hospitalier régional et universitaire de Lille, avenue Eugène-Avinée, 59037 Lille cedex, France 
b Service de pathologie maternelle et fœtale, centre hospitalier régional et universitaire de Lille, avenue Eugène-Avinée, 59037 Lille cedex, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

Le syndrome des ovaires polymicrokystiques (SOPMK) est le désordre endocrinien le plus fréquent chez la femme en âge de procréer et la première cause d’infertilité féminine. Cette pathologie est très fréquemment associée à l’obésité et à d’importants troubles métaboliques, notamment l’hyperinsulinisme. Par conséquent, il est légitime de s’intéresser aux grossesses de ces patientes. De nombreuses études suggèrent en effet une augmentation des risques obstétricaux dans cette pathologie. Le SOPMK semble en rapport avec une fréquence accrue des fausses couches spontanées précoces, de l’hypertension artérielle gravidique, de la pré-éclampsie, du diabète gestationnel diagnostiqué dès le premier trimestre de la grossesse, de la prématurité, de l’hypotrophie néonatale ou de la macrosomie, des complications néonatales et des césariennes. Néanmoins, il est difficile de conclure de façon claire à ce sujet, du fait de la grande hétérogénéité de définition du SOPMK dans les différentes études. De plus, les nombreux facteurs confondants inhérents au SOPMK et notamment l’obésité ne sont pas toujours pris en compte ce qui engendre un réel problème d’interprétation. Toutefois, il semble possible de conclure que le SOPMK ne majore pas le risque d’hématome rétroplacentaire, de HELLP syndrome, d’hépatopathie gravidique, d’hémorragie du post-partum, de fausse couche tardive et de mort fœtale in utero.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Polycystic ovary syndrome (PCOS) is the most common endocrine disorder in women of reproductive age and the leading cause of female infertility. This condition is frequently associated with significant metabolic disorders, including obesity and hyperinsulinemia. Therefore, it seems essential to focus on the pregnancy of these patients and possible obstetric complications. Many studies suggest an increase in the risk of obstetric pathology: early miscarriage, gestational hypertension, preeclampsia, gestational diabetes mellitus diagnosed during early pregnancy, prematurity, low birthweight or macrosomia, neonatal complications and cesarean sections. However, it is difficult to conclude clearly about it, because of the heterogeneity of definition of PCOS in different studies. In addition, many confounding factors inherent in PCOS including obesity are not always taken into account and generate a problem of interpretation. However it seems possible to conclude that PCOS does not increase the risk of placental abruption, HELLP syndrome, liver disease, postpartum hemorrhage, late miscarriage and stillbirth.

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Mots clés : Syndrome des ovaires polymicrokystiques, Risques obstétricaux, Syndrome métabolique, Fausses couches précoces à répétition, Pré-éclampsie, Diabète gestationnel, Metformine

Keywords : Polycystic ovary syndrome, Pregnancy outcomes, Metabolic syndrome, Recurrent miscarriage, Preeclampsia, Gestational diabetes, Metformin


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Vol 42 - N° 2

P. 104-111 - février 2014 Retour au numéro
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