La craniectomie décompressive sus-tentorielle : expérience d’un hôpital d’instruction des armées entre 2010 et 2013 - 24/11/14
Résumé |
Introduction |
Le but de notre étude est d’évaluer nos résultats dans la prise en charge de l’hypertension intracrânienne, post-traumatique ou en pathologie vasculaire, par la technique de la craniectomie décompressive sus-tentorielle, qui a pour but de diminuer la pression intracrânienne par l’ablation d’une partie de la voûte crânienne.
Patients et méthode |
Cette étude rétrospective est réalisée à partir de 65 dossiers de patients pris en charge à l’hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne entre janvier 2010 et décembre 2013. Ces 65 patients, dont 30 patients traumatisés crâniens et 33 patients vasculaires, ont subi une craniectomie décompressive fronto-temporo-pariétale unilatérale. L’analyse rétrospective des dossiers, de la prise en charge initiale à la cranioplastie, fut menée à la manière d’une enquête à l’aide d’un questionnaire de dépouillement.
Résultats |
Sur les 65 patients de notre étude, 32 patients (49,2 %) sont décédés. À 3 mois de suivi, 3 patients étaient dans un état végétatif, 22 patients étaient lourdement handicapés, 8 patients avaient repris une vie sociale avec ou sans reprise du travail. À 1 an de suivi, 19 patients sur les 28 ayant eu leur cranioplastie ont eu une amélioration neurologique à l’issue, amélioration d’autant plus marquée que la cranioplastie était précoce. Aujourd’hui, 7 patients sur ces 65 présentent de lourdes séquelles.
Conclusion |
La craniectomie décompressive est une technique chirurgicale employée pour traiter l’hypertension intracrânienne. Son efficacité a été scientifiquement prouvée dans l’accident vasculaire ischémique malin. En traumatologie, elle est préconisée en cas d’hypertension intracrânienne réfractaire aux traitements médicaux. Tout le problème réside dans l’évolution neurologique des patients craniectomisés. Nous devons poursuivre notre travail par une étude sur la qualité de vie de ces patients qui parfois demeurent lourdement handicapés.
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Vol 60 - N° 6
P. 324 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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