Reconstruction des grands défects crâniens par polyméthyle métacrylate (PMMA) sur base d’un implant conçu par ordinateur - 24/11/14
Résumé |
Introduction |
Nous évaluons notre technique de reconstruction de grands défects crâniens utilisant la technique d’implant de polyméthyle métacrylate (PMMA) conçu par ordinateur.
Matériels et méthode |
La technique d’implant conçu par ordinateur a révolutionné la conceptualisation et l’approche des reconstructions des grands défects crâniens. Nous utilisons cette technique d’implant avec le polyméthyle métacrylate (PMMA) depuis 2009. Nous rapportons notre série préliminaire de 7 patients consécutifs (moyenne d’âge : 25ans, min 15–max 48 ; F/M : 3/4), opérés entre juin 2009 et janvier 2013. Une reconstruction 3D par ordinateur du crâne et de l’implant est réalisée. Ces deux éléments sont fabriqués par une technique prototypage rapide (DrK. Tranduy), qui permet de contrôler et adapter l’implant de façon parfaite à la forme du crâne. Le prototype de l’implant est validé par les neurochirurgiens avant de construire un moule en silicone. Le Palacos® (HERAEUS, Allemagne) sera injecté dans ce moule, au début de l’opération, après mélange sous vide, afin de fabriquer l’implant sur mesure en PMMA. Nous combinons cet implant personnalisé avec des guides chirurgicaux afin d’optimiser le positionnement de celui-ci et pour réaliser, si nécessaire, l’éventuelle résection osseuse.
Résultats |
Tous les patients ont considéré leurs résultats esthétiques comme parfaits. Aucune complication n’a pas été rapportée. Les guides chirurgicaux adaptés aux contours de la craniectomie ont permis d’identifier une potentielle imperfection entre l’anatomie réelle du patient et le modèle virtuel utilisé pour la réalisation de l’implant, basée sur le CT scan 3D.
Conclusion |
Cette procédure permet moins de manipulation du matériel, une meilleure stérilité et une meilleure résistance mécanique de l’implant. La réalisation peropératoire de la prothèse avec du PMMA est un plus comparée aux autres implants réalisés sur mesure. L’inconvénient de cette technique est l’impossibilité d’intégration osseuse comme avec la céramique biomimétique, mais ses forces sont sa densité proche de celle de l’os (donc plus résistante dès son implantation), son adaptabilité (possibilité de fraisage, suspension centrale de la dure-mère) au patient réel, la complexité des formes réalisables et son coût.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 60 - N° 6
P. 349 - décembre 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?