Cat-scratch disease (CSD) is a systemic infectious disease. The most well-known posterior segment presentation is neuroretinitis with a macular star. In this study, we present a case series emphasising the heterogeneity of the disease and the various posterior segment manifestations.

A retrospective case series of consecutive patients presenting with posterior segment CSD, over a 5-year period (2010 to 2015), at two ophthalmological centres in Midi-Pyrénées.

Twelve patients (17 eyes) were included, of whom 11 (92%) presented with rapidly decreasing visual acuity, with 6 of these (50%) extremely abrupt. CSD was bilateral in 5 (42% of all patients). Posterior manifestations were: 12 instances of optic nerve edema (100%), 8 of focal chorioretinitis (67%) and only 6 of the classic macular edema with macular star (25% at first examination, but 50% later). Other ophthalmological complications developed in three patients; one developed acute anterior ischemic optic neuropathy, one a retrohyaloid hemorrhage and one a branch retinal artery occlusion, all secondary to occlusive focal vasculitis adjacent to focal chorioretinitis.

Classical neuroretinitis with macular star is not the only clinical presentation of CSD. Practitioners should screen for Bartonella henselae in all patients with papillitis or focal chorioretinitis.

La maladie des griffes du chat est une pathologie infectieuse dont l’atteinte ophtalmologique du segment postérieur classiquement connue est la neurorétinite avec étoile maculaire. Nous présentons dans cette étude une série de cas soulignant l’hétérogénéité clinique de cette atteinte.

Série rétrospective de cas consécutifs de patients présentant une maladie des griffes du chat, sur une période de 5ans (2010 à 2015), dans deux centres d’ophtalmologie en Midi-Pyrénées.

Douze patients ont été inclus. Onze patients (92 %) se sont présentés avec une baisse d’acuité visuelle rapide, voire brutale (n=6 ; 50 %). L’atteinte était bilatérale chez 5 patients (42 %). À l’examen, un œdème papillaire a été retrouvé chez tous les patients (n=12) et était accompagné dans 67 % (n=8) des cas de foyers choriorétiniens. L’étoile maculaire typiquement décrite n’a finalement été retrouvée que dans 6 cas (50 %), dont 3 (25 %) à l’examen initial. Nous avons constaté d’autres atteintes associées : un cas de neuropathie optique ischémique antérieure aiguë, un cas d’occlusion de branche de l’artère centrale de la rétine, un cas d’hémorragie rétro-hyaloïdienne minime, tous trois secondaires à une vascularite occlusive focale située à côté d’un foyer choriorétinien.

La neurorétinite avec étoile maculaire, classiquement décrite, n’est en fait pas le seul tableau d’entrée dans la maladie ophtalmologique des griffes du chat et il convient de penser à rechercher une infection par Bartonella henselae devant toute papillite ou tout foyer choriorétinien.