Antithyroid drug treatment (ATDT) effectively achieves euthyroidism in patients with Graves’ disease (GD). However, apparently successful treatment may be followed by relapse. We investigated the outcome of ATDT in Chinese patients with GD to identify predictive features of relapse.

In total, 133 patients with mild to moderate goiter were included in this analysis. All patients received methimazole for 12 to 40months and were subsequently followed up for at least 1year. Lasting remission was defined as the presence of clinical and laboratory features of euthyroidism for≥1year after stopping methimazole.

Most patients (118 of 133, 88.7%) remained in remission after the follow-up period; 15 patients (11.3%) developed relapse. A history of GD, larger goiter at the time of drug withdrawal, a positive thyroid-stimulating antibody titer and restauration of low thyroid-stimulating hormone levels during the maintenance period were related to a subsequent risk of relapse according to stepwise logistic regression analysis results. However, other clinical and biological features (age, sex, initial goiter, ophthalmopathy, thyroxine and triiodothyronine levels and thyroglobulin antibody and thyroid microsomal antibody titers) did not reach statistical significance.

Regular, individualized ATDT achieved an 88.7% remission rate in Chinese patients with GD. The features associated with probable relapse were a history of GD, larger goiter at the time of drug withdrawal, a positive thyroid-stimulating antibody titer at the time of drug withdrawal and redevelopment of low thyroid-stimulating hormone levels during the maintenance period.

Un traitement médical antithyroïdien (ATDT) permet efficacement de retrouver une euthyroïdie chez les patients atteints de la maladie de Basedow (GD). Cependant, un traitement apparemment réussi peut être suivi de rechute. Nous avons étudié les résultats d’ATDT chez des patients chinois atteints de GD afin d’identifier des caractéristiques de risque de récidive.

Au total, 133 patients atteints de goitre léger à modéré ont été inclus dans cette analyse. Tous les patients ont reçu du méthimazole pendant 12 à 40 mois et ont ensuite été suivis pendant au moins 1 an. Une rémission durable a été définie comme la présence de caractéristiques cliniques et biologiques d’euthyroïdisme d’une durée≥1 an après l’arrêt du méthimazole.

La plupart des patients (118 sur 133, 88,7 %) est restée en rémission après la période de suivi ; 15 patients (11,3 %) ont rechuté. Des antécédents de GD, un goitre plus important lors de l’arrêt du traitement, un titre d’anticorps anti-récepteur de la thyroïde positif ainsi qu’une recrudescence de faibles taux de TSH pendant la période de rémission étaient liés à un risque ultérieur de rechute selon une analyse de régression logistique stepwise. Cependant, d’autres caractéristiques cliniques et biologiques (âge, sexe, goitre initial, ophtalmopathie, taux de thyroxine et de triiodothyronine ainsi que les titres d’anticorps antithyroglobuline et microsomiaux) n’étaient pas significatifs.

Un ATDT régulier, individualisé permet d’obtenir un taux de rémission de 88,7 % chez les patients chinois atteints GD. Les caractéristiques associées à une rechute probable étaient un antécédent de GD, un goitre plus important ainsi qu’un titre d’anticorps anti-récepteur de la thyroïde positif à l’arrêt du traitement et une recrudescence de faibles taux de TSH pendant la période de rémission.