L’ostéoporose cortisonique est fréquente mais reste méconnue et sa prise en charge est insuffisante.

Bien que variable d’un patient à l’autre, la perte osseuse est difficilement prédictible si bien que tout patient traité doit être considéré à risque.

Comme pour l’ostéoporose associée à la ménopause, des outils d’évaluation du risque absolu de fracture apparaissent et peuvent guider le clinicien dans la prise en charge.

Des recommandations récentes aident le praticien à définir les indications du diagnostic par l’ostéodensitométrie et de la prise en charge thérapeutique.

Les bisphosphonates sont actuellement le traitement de référence des patients ayant des fractures ou à risque élevé d’en avoir durant le traitement cortisonique.

Corticosteroid-induced osteoporosis is common but too often unrecognized, and its management remains insufficient.

Bone loss is variable from one patient to another and thus difficult to predict, but all treated patients must be considered at risk.

There are tools to assess absolute fracture risk in this case as there are for menopause-associated osteoporosis, and they may help guide the clinician in decision-making.

Recent guidelines help the physician to define indications for bone mineral density testing and for therapeutic management.

Bisphosphonates are currently the first-line treatment for patients with fractures or elevated fracture risk during corticosteroid treatment.