Le vaccin contre le virus de l’hépatite B (VHB) est utilisé à une large échelle depuis une vingtaine d’années et a démontré sa capacité à réduire l’incidence des infections par le VHB et celle de ses complications graves, en particulier le carcinome hépatocellulaire.

Les schémas vaccinaux et les cibles de la vaccination sont bien identifiés. Une pratique bien adaptée de la vaccination en France devrait prévenir la survenue de 3 hépatites fulminantes, 150 portages chroniques du VHB et 30 à 50 carcinomes hépatocellulaires par an.

Les études épidémiologiques ont démontré l’absence de complication sévère liée à la vaccination contre le VHB et une récente conférence de consensus a recommandé une pratique large de la vaccination des nouveau-nés et des sujets à risques et des mesures d’information à l’usage du grand public, visant à répondre aux multiples questions suscitées par la pratique de la vaccination VHB.

Cette vaccination doit être le résultat d’un effort commun entre les autorités de santé, les acteurs de santé publique et les médecins traitants. Elle reste un acte médical dont les bénéfices doivent être pesés à l’échelon individuel.

The vaccine against hepatitis B virus (HBV) has been widely used for the past 20 years and has demonstrated its capacity to reduce the incidence of both HBV infections and their serious complications, hepatocellular carcinoma, in particular.

Vaccination schedules and targets have been well identified. Appropriate vaccination practices in France should prevent the onset of 3 cases of fulminant hepatitis, 150 of chronic HBV carriage, and 30-50 of hepatocellular carcinoma each year.

Epidemiologic studies show the absence of severe complications associated with this vaccination, and a recent consensus conference recommended the wide-scale vaccination of newborns and persons at risk. It also recommended measures providing information to the general public, to respond to the many questions raised by use of this vaccine.

This vaccination requires a joint effort by the health authorities, actors involved in public health, and general practitioners. It remains a medical act whose benefits must be assessed at an individual level.