Suscribirse

Conciliation médicamenteuse à l’admission dans des services de chirurgie viscérale et orthopédique - 25/02/16

Doi : 10.1016/j.phclin.2016.01.021 
Maxence Dellerue 1, , Mathieu Ferry 1, Laëtitia Albertini 1, Pascal Guillon 2, Eric Poupardin 3, Francis Fauvelle 1
1 Pharmacie, GHI Le Raincy-Montfermeil, 10, rue du Général-Leclerc, 93370 Montfermeil, France 
2 Chirurgie orthopédique, GHI Le Raincy-Montfermeil, 10, rue du Général-Leclerc, 93370 Montfermeil, France 
3 Chirurgie viscérale, GHI Le Raincy-Montfermeil, 10, rue du Général-Leclerc, 93370 Montfermeil, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le patient âgé, le plus souvent polymédiqué, est un sujet à risque d’erreur médicamenteuse lors de son passage dans un service hospitalier. Ces erreurs sont liées le plus souvent à un défaut de transmission des informations médicamenteuses entre professionnels. La conciliation médicamenteuse, effectuée par un pharmacien, a été mise en place afin de pallier ces erreurs. Les chirurgiens étant moins sensibles que d’autres praticiens à la prise en charge médicamenteuse des traitements chroniques, il semble intéressant d’évaluer la spécificité de cette démarche en service de chirurgie.

Matériels et méthode

Il s’agit d’une étude prospective menée entre janvier et mai 2015 à l’admission du patient. Le recrutement concernait des patients âgés de plus de 65ans et/ou polymédiqués hospitalisés en chirurgie. Ce processus consistait à rechercher la liste exhaustive des médicaments pris par le patient (Bilan médicamenteux optimisé [BMO]) et de la comparer avec l’ordonnance des médicaments à l’admission (OMA). Les divergences constatées sont classées selon qu’elles soient intentionnelles (DI) ou non (DNI). Lors de la découverte d’une DNI, une discussion est établie avec l’équipe médicale afin de les corriger dans la mesure du possible.

Résultats et discussion

Deux cent deux patients ont été inclus (96 hommes, 106 femmes, m=75ans). On retrouvait 103 admissions issues des urgences contre 98 admissions programmées. La conciliation a permis de récupérer 31 des 45 prescriptions manquantes à l’admission (26 pour les urgences contre 19 pour l’admission programmée). Les patients prenaient en moyenne 7 médicaments avant l’admission. Cette étude a révélé 116 DNI pour 61 patients, soit 30 % des patients conciliés avaient au moins une DNI. Ces DNI se répartissaient en 65 omissions, 28 erreurs de dosage, 18 erreurs de posologie et 10 erreurs de principe actif. Elles concernaient majoritairement des traitements à visée cardiologique (49 %), des traitements du système nerveux (18 %) et des traitements du système endocrinien (16 %). À l’issue de la conciliation médicamenteuse, 79 % des DNI observées ont pu être corrigées.

Conclusion

Le taux de DNI observé est très supérieur à celui constaté lors d’une étude précédente, réalisée dans notre établissement, dans des services de médecine (gastroentérologie : 6 %, gériatrie : 5 %). La mise en évidence de ces nombreuses DNI démontre l’intérêt majeur de la conciliation médicamenteuse en chirurgie d’autant plus que ces DNI concernent majoritairement des médicaments à fort potentiel iatrogène. L’interruption momentanée des traitements chroniques, liée au contexte même de l’intervention chirurgicale offre une fenêtre propice à la conciliation mais peut aussi entraîner l’omission de la reprise de ces traitements. Ainsi, les patients âgés, admis via les urgences et séjournant dans un service de chirurgie sont particulièrement à risque et doivent être les premières cibles de la conciliation. L’accès au dossier pharmaceutique pourrait devenir un outil de poids facilitant ce processus.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Conciliation médicamenteuse, Chirurgie, Admission


Esquema


© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Añadir a mi biblioteca Eliminar de mi biblioteca Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 51 - N° 1

P. 70 - mars 2016 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • L’indisponibilité des médicaments des maladies chroniques en première ligne : quelles causes et quelles recommandations ?
  • Khaoula El Arayedh, Souhir El Arayedh, Rafika Hermassi, Fatiha Ben Moussa
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Évaluation de l’utilisation du Dexdor® (dexmedetomidine) en réanimation au CHU de Nantes
  • Anne-Sophie Navarro, Karim Lakhal, Sylvie Jaccard, Isabelle Rouiller-Furic, Bertrand Rozec, Jean-Claude Maupetit

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.

¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?

Mi cuenta


Declaración CNIL

EM-CONSULTE.COM se declara a la CNIL, la declaración N º 1286925.

En virtud de la Ley N º 78-17 del 6 de enero de 1978, relativa a las computadoras, archivos y libertades, usted tiene el derecho de oposición (art.26 de la ley), el acceso (art.34 a 38 Ley), y correcta (artículo 36 de la ley) los datos que le conciernen. Por lo tanto, usted puede pedir que se corrija, complementado, clarificado, actualizado o suprimido información sobre usted que son inexactos, incompletos, engañosos, obsoletos o cuya recogida o de conservación o uso está prohibido.
La información personal sobre los visitantes de nuestro sitio, incluyendo su identidad, son confidenciales.
El jefe del sitio en el honor se compromete a respetar la confidencialidad de los requisitos legales aplicables en Francia y no de revelar dicha información a terceros.


Todo el contenido en este sitio: Copyright © 2024 Elsevier, sus licenciantes y colaboradores. Se reservan todos los derechos, incluidos los de minería de texto y datos, entrenamiento de IA y tecnologías similares. Para todo el contenido de acceso abierto, se aplican los términos de licencia de Creative Commons.