Aide au diagnostic des lésions kystiques intracrâniennes - 10/03/16
Resumen |
Introduction |
Les lésions kystiques intracrâniennes sont fréquentes et posent souvent un problème de diagnostic de nature. Elles forment un large éventail d’étiologies dont la prise en charge est très différente, allant des kystes vrais banales, aux pseudo-kystes infectieux (bactériens et parasitaires), pseudo-kyste inflammatoire, et aux lésions tumorales à large composante kystique. L’objectif de ce travail est d’étudier successivement les différents types de lésions kystiques intracrâniennes, leurs caractéristiques au scanner et à l’IRM et les éléments permettant le diagnostic différentiel.
Matériel et méthode |
Les illustrations sont issues de nos archives dans le service de radiologie de Monastir. Tous nos patients ont bénéficié d’un scanner et d’une IRM (une spectroscopie et une IRM de perfusion sont réalisées dans certains cas). Nous adaptons dans notre présentation un algorithme diagnostique emprunté de la littérature.
Résultats |
Un kyste est une cavité plus ou moins expansive à contenu liquidien. La paroi du kyste est d’aspect et d’épaisseur variables. Le rehaussement est absent dans les lésions kystiques pures, important dans les lésions mixtes à large composante kystique. Les kystes étudiés sont : le kyste pinéale, le kyste arachnoïdien, le kyste de la poche de Rathke, le kyste dermoïde, le kyste épidermoïde, la neurocysticercose, le kyste hydatique, l’abcès du cerveau, le kyste neuroentérique, le kyste colloïde, le kyste choroïdien, le kyste épendymaire, le kyste neurogliale, la cavité porencéphalique, la dilatation kystique des espaces de Virchow Robin et les métastases kystiques.
Conclusion |
Les kystes intracrâniens sont de nature non tumorale, inflammatoire, infectieuse ou tumorale à large composante kystique. La démarche diagnostique étiologique des lésions kystiques intracrâniennes se base essentiellement sur la présence ou non de calcifications, le signal du contenu kystique, le rehaussement pariétal, son comportement en diffusion et le siège de la lésion. Certaines localisations particulières facilitent énormément le diagnostic de nature (foramen de Monro, glande pinéale, plexus choroïde, selle turcique…). La moindre atypie (paroi épaisse, fortement rehaussée, nodule, œdème péri lésionnel…) doit éveiller l’attention et faire pratiquer des séquences complémentaires (injection de gadolinium, perfusion, spectroscopie…) pour ne pas méconnaître une tumeur maligne kystique.
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Vol 43 - N° 2
P. 120 - mars 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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