Complexe Candida parapsilosis : résultats préliminaires de l’identification moléculaire de 26 souches - 20/03/16
Resumen |
Introduction et objectifs |
Candida parapsilosis est une levure saprophyte de la peau, caractérisée par son affinité pour les cathéters, responsable d’un large éventail de manifestations cliniques dont les candidémies, infections de pronostic redoutable. C’est un complexe génétiquement hétérogène comportant trois groupes distincts : Candida parapsilosis (groupe I), Candida orthopsilosis (groupe II) et Candida metapsilosis (groupe III), phénotypiquement identiques. L’objectif de notre travail était l’étude épidémiologique de ce complexe de levures en identifiant les souches correspondantes aux trois groupes par une analyse moléculaire.
Matériel et méthodes |
Notre étude a porté sur 26 souches du complexe C. parapsilosis, préalablement identifiées par les méthodes mycologiques classiques, isolées entre janvier 2011 et juin 2014 dans le laboratoire de parasitologie-mycologie de l’hôpital La Rabta. Parmi les 26 souches, 19 ont été isolées à partir d’hémocultures ; 3 à partir de prélèvements auriculaires ; 2 à partir de prélèvements buccaux et 2 au niveau de cathéters. Trois protocoles d’extraction d’ADN génomique du complexe C. parapsilosis ont été testés : un kit d’extraction (Quick Yeast Genomic DNA Extraction Kit), l’acétate de lithium et l’acétate de potassium. Puis, nous avons mis en place une technique de diagnostic moléculaire par PCR-RFLP. Le gène SADH (716 pb) a été choisi pour la présence au niveau de sa séquence d’un polymorphisme de restriction BanI. L’amplification du gène SADH permet, après digestion par l’enzyme de restriction BanI, d’isoler les trois groupes selon le profil obtenu.
Résultats |
Les résultats obtenus au cours de ce travail ont montré que la méthode d’extraction utilisant l’acétate de lithium était la plus efficace en termes de rendement et de profil d’extraction. Le contrôle par électrophorèse de l’amplification du gène codant pour la SADH a confirmé l’identification phénotypique en mettant en évidence la bande de 750 pb spécifique du complexe C. parapsilosis. Enfin, le contrôle par électrophorèse des réactions de digestion enzymatique par BanI des amplifias du gène SADH a montré, pour les 26 souches testées, la présence de 2 bandes de 200 pb et de 550 pb, correspondant à l’espèce C. parapsilosis sensu stricto.
Conclusion |
Ces résultats doivent impérativement être confirmés par séquençage automatique des produits d’amplification par PCR du gène codant pour la SADH pour chaque souche isolée.
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Vol 26 - N° 1
P. 67 - mars 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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