Les réactions d’hypersensibilité aux médicaments courants de l’enfant : à propos de 30 cas - 06/04/16
Resumen |
Introduction |
Des réactions présumées allergiques à un ou plusieurs médicaments sont rapportées chez 5 à 12 % des enfants. Les réactions les plus fréquentes sont les éruptions maculopapuleuses et les urticaires et angio-œdèmes. Les objectifs de notre étude étaient de :
–étudier l’histoire clinique des réactions d’hypersensibilité médicamenteuse ;
–évaluer l’apport des explorations allergologiques au cours des hypersensibilités médicamenteuses.
Méthodes |
Étude rétrospective des patients explorés dans le service de pédiatrie, urgences et consultations externes de l’hôpital d’Enfants de Tunis pour allergie médicamenteuse devant la survenue d’une éruption évocatrice alors qu’ils étaient sous un traitement, colligée sur une période de 6 ans. L’exploration a comporté selon les cas des prick-tests, des intradermoréactions, des patch-tests et des tests de provocation.
Résultats |
Trente patients étaient colligés. La moyenne d’âge était de 6 ans et 3 mois. Une atopie personnelle ou familiale était présente dans 20 % des cas. Les symptômes cutanés étaient au premier plan dans tous les cas. Les éruptions étaient de type maculopapuleuse (33 % des cas) ; urticarienne (25 % des cas) et à type de rash cutané polymorphe (12 % des cas). Le prurit était présent dans 30 % des cas. Trois patients ont présenté une réaction grave (choc anaphylactique, pseudomaladie sérique, érythrodermie). Les médicaments incriminés étaient principalement les β-lactamines dans 42 % des cas et les antipyrétiques à base de paracétamol dans 21 % des cas. Une polysensibilisation à deux ou plus d’un médicament a été notée dans 3 cas. Les explorations allergologiques ont comporté des prick-tests à lecture immédiate de première intention, qui se sont révélés positifs que dans un seul cas. L’intradermoréaction à lecture immédiate et retardée était négative dans tous les cas. Le test de provocation orale a été réalisé dans 92 % des cas et était positif chez 22 % des patients. L’allergie médicamenteuse n’a été retenue que dans 25 % des cas.
Conclusion |
L’allergie médicamenteuse, souvent suspectée par excès, doit être confirmée par les explorations adéquates afin d’éviter des évictions médicamenteuses non justifiées.
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Vol 56 - N° 3
P. 312 - avril 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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