Équilibre phosphocalcique : régulation et explorations - 01/01/98
Service de rhumatologie, hôpital Bichat-Claude Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris France
Service de rhumatologie, hôpital Pitié-Salpêtrière, 47-83, boulevard de l'Hôpital, 75013 Paris France
Inserm U349, biologie cellulaire et moléculaire de l'os et du cartilage, centre Viggo Petersen, hôpital Lariboisière, 6, rue Guy-Patin, 75475 Paris , cedex 10 France
Resumen |
Si la majeure partie du calcium et du phosphore de l'organisme est contenue dans le tissu osseux sous forme de cristaux d'hydroxyapatite, la teneur de ces ions dans les secteurs intra- et extracellulaires est déterminante pour de nombreuses activités biologiques et pour un bon fonctionnement cellulaire. La calcémie ionisée est étroitement régulée ; cette régulation fait intervenir les hormones calciotropes, parathormone (PTH) et 1,25 dihydroxy-vitamine D3 ou calcitriol (1,25 (OH)2D3), qui agissent sur les trois organes cibles que sont l'os, le rein et l'intestin. Le déterminant de l'homéostasie calcique est la calcémie elle-même, le calcium ionisé agissant sur les cellules cibles par l'intermédiaire d'un récepteur membranaire. Pour ce qui concerne le phosphore, la situation est très différente, le déterminant de l'homéostasie du phosphore pourrait être le contenu de phosphore inorganique ou ions phosphates PO4 dans les cellules où celui-ci est indispensable à la génération et au transfert d'énergie dans les cellules, et à la phosphorylation de nombreuses protéines. Pour cette régulation, le rein a un rôle majeur, adaptant la réabsorption tubulaire du phosphore aux apports alimentaires et aux besoins en phosphore des cellules. Ainsi la phosphorémie et la phosphaturie ont des fluctuations nettes, principalement en rapport avec les apports alimentaires.
Esquema
Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
El acceso al texto completo de este artículo requiere una suscripción.
¿Ya suscrito a este tratado ?