Longtemps limités aux sulfamides hypoglycémiants (SH) et à la metformine, les traitements oraux du diabète se sont enrichis au cours des dernières années d'une classe pharmacologique nouvelle, celle des inhibiteurs des alphaglucosidases. D'autres molécules de la famille du méglitinide et des thiazolidinediones devraient très prochainement élargir la gamme respective des agents insulinosécréteurs et insulinosensibilisateurs. La place de l'insuline et ses modalités d'administration dans les situations d'échec du traitement oral ont été mieux précisées au cours de la dernière décennie. Enfin et surtout, les preuves du bénéfice du contrôle glycémique sur l'évolution des complications du diabète de type 2, qui manquaient cruellement jusqu'ici, ont été apportées très récemment par l'étude prospective menée au Royaume-Uni. Les doutes qui planaient sur d'éventuels effets cardiovasculaires délétères des SH et sur le risque athérogène de l'insulinothérapie ont été au moins partiellement dissipés, et l'importance de la prise en charge conjointe de l'ensemble des facteurs de risque vasculaire associés au diabète a été soulignée.

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