Les problèmes sociaux rencontrés par les diabétiques tiennent leur spécificité par le fait que le diabète sucré recouvre une grande partie de l'existence et que la maladie est conciliable avec la plupart des actes de la vie ordinaire.

La personne qui devient diabétique va devoir apprendre à gérer son quotidien en tenant compte de la maladie. Cela est vrai non seulement pour prévenir les conséquences des variations de la glycémie, mais aussi pour mener cette vie classiquement qualifiée de « normale » du diabétique. Tous les actes de la vie vont s'éclairer de ce nouvel état « être diabétique » : aller à l'école, choisir un métier, dire ou non que l'on est diabétique dans le monde du travail, contracter un emprunt, un contrat d'assurance, passer son permis de conduire, accepter un stage ou un emploi à l'étranger, voyager etc.

Tous les actes de la vie, du plus banal au plus exceptionnel, nécessitent de connaître les possibles incidences de l'état de santé et les moyens d'y faire face.

Car, on peut éviter que « le social en rajoute » si l'on est bien informé et que l'on est préparé à affronter les diverses situations de la vie où le diabète, de façon plus ou moins importante va interférer.

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