L'articulation sous-talienne joue un rôle prépondérant dans le fonctionnement de l'arrière-pied. La géométrie des surfaces articulaires, alliée aux structures ligamentaires et tendinomusculaires, détermine une cinétique complexe à la sous-talienne, tout en préservant une parfaite congruence. À chaque mouvement global du pied et de la cheville, même dans un seul plan, correspond un mouvement associant trois rotations et trois translations de la sous-talienne. Lors de ces mouvements d'éversion et d'inversion, les déplacements dans le plan frontal sont prépondérants. Plusieurs théories se sont succédé et décrivent des axes uniques ou multiples de rotation.

Lors du cycle de la marche, l'articulation sous-talienne passe par des périodes d'éversion et d'inversion sous la dépendance du poids du corps, de la réaction au sol, des éléments passifs de stabilité et de la musculature polyarticulaire. Cette dernière a le plus souvent une action indirecte qui dépend notamment du moment d'action musculotendineux sur l'axe de rotation de l'articulation.

Esquema

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