Comment les aspects EEG peuvent aider au diagnostic étiologique des épilepsies du lobe temporal - 06/06/16
Resumen |
Dans les épilepsies temporales antéro-internes, les anomalies s’observent sur les électrodes F7/F8, T3/T4, et temporales basses (T1/T2 TA1/TA2). L’observation de pointe-ondes isolées, diphasiques, se répétant ou se regroupant en petites séries, évoque une sclérose de l’hippocampe (SH). En revanche, l’observation d’éléments lents (delta-thêta), isolés ou mêlés de pointes, pointe-ondes et/ou polypointe-ondes évoquent une étiologie lésionnelle. La présence de rythmes rapides doit faire rechercher une dysplasie. Dans les épilepsies temporales moyennes (anomalies T3/T4 et T5/T6) et postérieures (T5/T6 et O1/O2) la présence d’éléments lents évoque une étiologie « séquellaire », celle de pointes et/ou de polypointes une étiologie lésionnelle et celles de rythmes rapides une dysplasie. Dans ces épilepsies temporales, les anomalies s’observent en veille, sont activées par le sommeil et le sommeil paradoxal est le plus focalisateur. Les rythmes rapides ne sont parfois observés qu’après le premier cycle du sommeil. Chez l’enfant, l’amplitude des anomalies est plus importante et les étiologies lésionnelles plus fréquentes. Chez le sujet âgé, les tracés de courte et moyenne durée peuvent être, comme la clinique, très pauvres et nécessiteront des enregistrements de longue durée afin de visualiser des anomalies. La durée d’évolution de l’épilepsie peut entraîner une majoration de l’amplitude et/ou une augmentation de leur fréquence avec l’apparition d’anomalies controlatérales (foyer en miroir) ou plus diffuses. La diffusion évoque une étiologie lésionnelle, alors que dans les SH on observera plutôt des anomalies controlatérales synchrones ou asynchrones. Des rythmes physiologiques inhabituels du lobe temporal sont à différentier des anomalies épileptiques. C’est le cas des pointes en palissade, des décharges rythmiques temporales moyennes, des SREDA, mais aussi des pointes sporadiques bénignes du sommeil, des rythmes 6/14, et d’un rythme du volet. Ainsi, la connaissance de la localisation, des différentes morphologies, des éléments inhabituels, de l’évolution EEG aideront au diagnostic d’épilepsie du lobe temporal et de l’étiologie.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : EEG, Épilepsie, Lobe temporal
Esquema
Vol 46 - N° 2
P. 89 - avril 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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