Les implants de desloréline utilisés dans le contrôle de la reproduction peuvent-ils avoir un intérêt dans la gestion de certains troubles du comportement ? Pour commencer à répondre à cette question, un essai testimonial sur 9 chiens mâles a été mis en place. Ces animaux pouvaient être inclus sur un ou plusieurs des cinq motifs suivants : chevauchement, fugue, marquage urinaire, agressivité intra-spécifique ou agressivité inter-spécifique. Les animaux ont été implantés avec 4,7mg de desloréline et suivis pendant 6 mois. Le succès à la fin de l’étude était défini par une réduction d’au moins 50 % du nombre d’occurrences du motif principal ET par une note d’évaluation de l’évolution du cas, donnée par le propriétaire de l’animal à la fin de l’étude, au moins égale à 6 (sur 10). Les 9 cas ont été classés en succès. Pour 8 d’entre eux le nombre d’occurrences du motif principal était de 0 à la fin de l’étude, le 9^e montrait une réduction de 90 %. Dans cette étude, les chevauchements, le marquage urinaire et les agressions intra-spécifiques ont été les symptômes les plus sensibles au traitement. Ceci demande une confirmation par une étude avec plus de cas et une population témoin.

Could deslorelin implants – used to control reproduction – be of interest in the management of some behaviour disorders? To begin to answer to this question, a testimonial trail involving nine entire male dogs has been implemented. The animals could be included according to one of the five following claims: mounting, running away, urinary marking, intra-specific aggression or inter-specific aggression. Each dog received a 4.7mg deslorelin implant and was followed up for 6 months. Success was defined by a decrease of, at least, 50 % of occurrences of the main claim and by a score of 6 or more (on ten), related to the evolution of the case, given by the owner of the dog at the end of the study. All 9 cases were classified as successes. Eight showed a number of occurrences of the main claim equal to zero. The remaining one showed a reduction up to 90 %. In this trial, mounting, urinary marking and intra-specific aggression were the claims the more sensitive to deslorelin treatment. More cases and control animals are needed to confirm this first impression.