Maladie de Cushing par macro-adénome corticosomatolactotrope - 07/09/16
: Dr, F. Chentli : PrResumen |
Introduction |
Les adénomes hypophysaires plurisecrétants ont été quelques fois rapportés dans la littérature. Toutefois, les tumeurs à triple sécrétion corticosomatolactotrope sont très rares, voire exceptionnelles. Notre but est de rapporter cette rareté.
Observation |
Patiente âgée de 30ans, se plaignant d’aménorrhée secondaire froide, nous est confiée pour suspicion de syndrome de Cushing. Au plan clinique, il y avait des signes d’hypercortisolisme sans signes d’hypersomatotropisme ou d’hyper-métabolisme, et sans galactorrhée. Le bilan hormonal était en faveur d’un syndrome de Cushing ACTH dépendant avec hyperprolactinémie de type fonctionnel (40ng/mL) et une hormone de croissance plutôt basse<0,4ng/mL. L’IRM avait objectivé une macro-lésion hypophysaire de 17mm de hauteur ne comprimant pas le chiasma. Après chirurgie trans-sphénoïdale, l’étude immunohistochimique objectiva contrairement à notre attente une positivité non seulement à l’ACTH mais aussi à la GH et à la prolactine. L’évolution ultérieure était marquée par une insuffisance corticotrope avec une hémi-selle turcique vide. Vu la rareté des adénomes hypophysaire à triple sécrétion, une exploration à minima à la recherche d’anomalies en faveur d’une hyperplasie hypophysaire paranéoplasique a été réalisée, mais s’est avérée négative.
Conclusion |
Les macro-adénomes hypophysaires corticosomatolactotropes sont extrêmement rares. Le diagnostic différentiel avec l’hyperplasie hypophysaire paranéoplasique s’impose. Après avoir exclue cette dernière, on retient un des mécanismes invoqués pour expliquer ce phénomène inhabituel à savoir une sur-expression des facteurs de transcription NEUROD1 et PIT 1 au niveau des cellules tumorales.
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Vol 77 - N° 4
P. 362 - septembre 2016 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
