MYCOLOGY OF PITYRIASIS VERSICOLOR - 04/03/08
V. Crespo Erchiga [1],
A. Ojeda Martos [1],
A. Vera Casaño [1],
A. Crespo Erchiga [1],
F. Sanchez Fajardo [1],
E. Guého [2]
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Purpose |
The revised genus Malassezia now includes seven distinct species. This study analyses the prevalence of these species in the skin lesions of patients with pityriasis versicolor (PV) with reference to seborrhic dermatitis (SD), and healthy skin.
Materials and Methods |
One hundred patients with PV, 75 with DS, and 220 healthy skin samples, taken from patients having PV and SD and from healthy controls, were studied. The PV and SD samples were examined by direct microscopy with KOH + Parker dark blue ink. All the samples were inoculated in plates containing modified Dixon medium and incubated at 31ºC. The isolates were identified by their macro- and micro-morphologies and their key physiological characteristics.
Results |
Direct microscopy always showed typical globose yeast cells and hyphae for PV. These cells were morphologically identical to M. globosa, which was isolated in 87 % of cases, alone or associated with M. sympodialis (23 %), M. slooffiae (8 %) or M. restricta (1 %). M. sympodialis and M. restricta were also found alone in a few cases (11 and 2 %, respectively). M. sympodialis was by far the predominant species recovered from healthy skin, representing over 90 % of the isolates. Direct microscopy of SD showed more than one morphological pattern, while most cases produced two or three species in culture. M. restricta was predominant (43 %), followed by M. globosa (34 %) and M. sympodialis (19 %). M. furfur was detected in only one sample. On healthy skin of the face, Malassezia yeasts were isolated from only 10 % of samples.
Conclusions |
M. globosa, in its mycelial phase (MP), is the predominant species in the ethiology of PV. The significance of several species in SD, in their yeast phase (YP) mainly M. restricta and M. globosa, remains unclear. Further studies are needed to establish the pathogenicity of the lipophilic skin microbiota.
Mycologie du pityriasis versicolor |
But |
Le genre Malassezia qui a été révisé taxonomiquement comprend maintenant sept espèces distinctes. Le rôle de ces espèces dans l'éthiologie des différentes maladies cutanées et systémiques, ainsi que dans la microflore cutanée normale, reste encore incertain. Notre étude visait à établir la prévalence des différentes espèces dans le pityriasis versicolor (PV), comparée avec celle de la dermite séborrhéique (DS) et de la peau saine.
Matériel et méthodes |
Cent malades atteints de PV et 75 de DS, ainsi que 220 prélèvements de peau saine de la région frontale et/ou scapulaire furent étudiés. L'étude du matériel obtenu par grattage et/ou frottage des lésions du PV et de la DS à l'aide d'un écouvillon, comprenait un examen direct en présence de KOH et d'encre Parker bleu noir et des cultures sur milieu de Dixon modifié, avec incubation dans une étuve à 31ºC dans tous les cas. Les colonies isolées furent identifiées par la morphologie macro- et microscopique, et à l'aide des tests physiologiques spécifiques.
Résultats |
Dans le PV, l'examen direct montra dans tous le cas, sauf un (correspondant à des lésions de la face), l'image typique de cellules rondes et de filaments. L'espèce M. globosa a été isolée en culture dans 87 % des cas, seule ou associée à M. sympodialis (39 %), M. slooffiae (6 %) et M. restricta (3 %). On n'a pas trouvé de différence significative par rapport aux données cliniques (sévérité, nombre ou couleur des lésions, fréquence des récidives..). Dans la DS, les trois espèces M. restricta (43 %), M. globosa (34 %), M. sympodialis (19 %), souvent associées par 2, voire 3, ont été les plus fréquemment isolées. M. furfur a été isolé une seule fois. Pour la peau saine de la face, moins de 10 % des échantillons se sont avérés positifs; par contre, sur la peau du tronc, des levures Malassezia ont été trouvées dans plus du 60 % des cas, principalement M. sympodialis (90 %), et plus rarement M. slooffiae et M. globosa.
Conclusions |
A partir de l'analyse de ces données, ainsi que celles d'autres auteurs, on peut déduire que M. sympodialis et M. slooffiae font partie de la mycoflore cutanée normale. M. globosa dans sa phase mycélienne (PM), semble bien être l'espèce responsable du PV. Par contre dans la DS, la signification de la présence de plusieurs espèces reste encore inexpliquée, quoique M. restricta et/ou M. globosa dans leur phase levures (PL) semblent pouvoir jouer un rôle pathogénique important.
Mots clés :
Malassezia globosa.
,
Pityriasis versicolor.
Keywords:
Malassezia globosa.
,
Pityriasis versicolor.
Esquema
© 1999 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 9 - N° 3
P. 143 - septembre 1999 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
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