Nocardia brasiliensis causes mycetomas localized in the cutaneous and subcutaneous tissues as well as the muscle or bone of the feet, hands, arms, and body trunk. However, it may also cause systemic nocardiosis involving the lungs, brain or other internal organ systems. Mycetomas and systemic nocardiosis caused by N. brasiliensis rarely occur in the same individual. The mechanisms for these differences are not known. Most strains of N. brasiliensis are sensitive to temperatures greater than 35 °C, and they do not grow above 40 °C.

Two strains, which differed in their optimal growth temperature, were selected. Strain UC-50, isolated from a patient with disseminated disease, had optimal growth in broth at 37 to 39 °C. In contrast, strain UC-88, isolated from a mycetoma of the foot, grew optimally at 34 °C, and it did not grow at 39 °C. Suspensions of approximately 2 × 10 ⁶ Colony Forming Unit (CFU) of either UC-50 or UC-88 at mid-log phase of growth were injected i.v. into Swiss Webster mice. At 3 hrs, 7 and 14 days, and 1, 2, 3, 4, and 5 months after infection, mice were sacrificed, 15 regions of the body were removed, and the CFU per gram of tissue determined. The body temperature of these mice was monitored rectally.

Animals not overtly ill, had a temperature that varied from 38 to 39 °C, whereas mice that appeared sick had a reduced temperature (p < 0.01). Strain UC-50 induced progressive abscesses in the lungs, brain, kidneys, adrenals, and spleen of 100 % of the mice. In contrast, strain UC-88 rarely induced abscesses in the internal organs, but instead, induced mycetomas in the feet, tail, and nasal region of 100 % of the animals. The lesions increased in size over a 5 month time in all mice infected with UC-50 or UC-88. These data indicate that the differential susceptibilities of N. brasiliensis to temperature contribute to differences in localization of lesions, and suggest heterogeneity within the N. brasiliensis taxon.

Nocardia brasiliensis est responsable de mycétomes localisés dans les tissus cutanées et sous-cutanés ainsi que dans les muscles et les os des pieds, des mains, des bras et du tronc. Toutefois, il peut aussi être responsable de nocardiose systémique touchant les poumons, le cerveau ou d'autres organes viscéraux. Les mycétomes et la nocardiose systémique causées par N. brasiliensis se développent rarement simultanément chez le même individu. Les mécanismes à l'origine de ces différences sont inconnus. La plupart des souches de N. brasiliensis sont sensibles à des températures supérieures à 35 °C, et ne poussent plus au-delà de 40 °C.

Deux souches différents par leur température optimale de croissance ont été sélectionnées. La souche UC-50, isolées d'un patient atteint d'infection disséminée, possède une croissance optimale en bouillon de 37 à 39 °C. Au contraire, la souche UC-88, isolée d'un mycétome du pied, croît de manière optimale à 34 °C et ne pousse pas à 39 °C. Des suspensions d'environ 2 × 10 ⁶ UFC des souches UC-50 ou UC-88 en phase logarithmique de croissance ont été injectées par voie intraveineuse à des souris Swiss Webster. Les souris ont été sacrifiées 3 heures, 7 et 14 jours, et 1, 2, 3 4 et 5 mois après l'injection ; 15 organes différents ont alors été prélevés et le nombre d'UFC par gramme déterminé. La température corporelle des souris à été mesurée par voie rectale.

Les animaux manifestement non malades avaient une température variant de 38 à 39 °C, alors que les souris cliniquement malades avaient une température plus basse (p < 0,01). La souche UC-50 a progressivement produit des abcès pulmonaires, cérébraux, rénaux, surrénaliens et spléniques chez 100 % des souris. A l'inverse, la souche UC-88 a rarement conduit à la formation d'abcès dans les organes, mais a produit des lésions mycétomateuses au niveau des pattes, de la queue et du museau chez 100 % des animaux. Les lésions ont vu leur taille s'accroître chez toutes les souris infectées par la souche UC-50 ou la souche UC-88. Ces résultats indiquent qu'une différence de sensibilité à la température des souches de N. brasiliensis pourrait contribuer à des localisations différentes des lésions, et suggère une hétérogénéité des souches de N. brasiliensis .